Le Temps de la Passion L’hymne des Laudes: Lustra sex
publié dans la doctrine catholique le 6 avril 2020
Le temps de la Passion
L’hymne de Laudes
Lustra sex qui iam peregit
« Lustra sex qui iam peregit, tempus implens corporis Sponte libera Redemptor Passioni deditus, Agnus in Crucis levatur Immolandus stipite »
« Déjà le Rédempteur a parcouru trente ans il achève sa vie mortelle ; librement il s’abandonne à sa Passion, l’Agneau est élevé sur l’arbre de la Croix pour y être immolé »
Voilà l’hymne des Laudes que l’Eglise récite dans le temps de la Passion. Cette hymne est comme toujours pleine de poésie et de science théologique.
L’auteur situe tout d’abord la Passion dans le temps. Le Christ vient de parcourir ses trente premières années. C’est ce que veut dire l’expression « Lustra sex qui iam peregit ». « Lustra sex ». Le mot « Lustra » en latin a donné tout simplement en français « lustre » qui signifie une longue période de temps. On dira par exemple « je ne l’ai pas vu depuis des « lustres ». Généralement ce temps est de cinq ans. « « », signifie alors 30 ans (cinq multiplié par six égale 30) Donc le Christ vient d’accomplir ses trente ans : « qui iam peregit » : « Perago, is, ere » veut dire « parcourir » mais avec un sens actif, « presser sans répit ». Donc ses 30 ans sont déjà accomplis, plus encore, puisqu’ il arrive à la fin de sa vie : « tempus implens corporis ». « Implere » : il achève sa vie mortelle « tempus corporis ». « Implens » c’est un participe présent. Il faut le rendre en disant : il est sur le point d’achever sa vie mortelle. C’est sa Passion qu’il rencontre maintenant. Qui sera le terme de sa vie.
« Sponte libera Redemptor Passioni deditus » : Notre auteur décrit les dispositions intérieures du Rédempteur dans sa Passion. Retenons deux mots qui nous permettent d’entrer dans le cœur de Jésus. « Sponte » et « libera ».
« Sponte » veut dire : par sa volonté propre, de plein gré, volontairement spontanément, librement, de soi-même, par soi-même. Il est difficile de trouver un mot plus expressif pour montrer la disposition intérieure du Christ en sa Passion. C’est son « Heure ». Et il l’accepte librement, sans contrainte. Volontairement. « Ma volonté est de faire la volonté de mon Père », dira-t-il un jour. Et Saint Paul met dans sa bouche à sa naissance ; « je viens O Dieu faire votre volonté ». C’est l’heure. Il ne s’en départira pas. C’est sa prière à Gethsémani : « non ma volonté mais que votre volonté soit faite ». Et il s’avança de lui-même vers Juda et la cohorte qui l’accompagne mise à sa disposition par le Sanhédrin.
« Libera » : libre tant moralement que physiquement. Sans entraves. « Sponte » et « libera » se complètent et se renforcent. L’auteur ne peut affirmer plus clairement la totale liberté du Rédempteur en sa Passion : « deditus passioni » Il se donne ; mieux il se livre à Judas : « Qui cherchez vous ? Jésus de Nazareth », « C’est moi ». Ils tombent tous à terre. Il permet qu’ils se relèvent. « Si c’est moi que vous cherchez laisser aller ceux-là. Alors ils le garrotèrent. Il se donne librement.
Il faut surtout insister sur cette totale liberté du Christ en sa Passion. Elle mesure son amour.
Saint Thomas, dans la IIIa Pars, étudie cette liberté du Christ . Il intitule cette question de « la cause efficiente de la Passion ». Il faut le lire. Voir les objections, le « Sed contra » et la réponse qu’il nous donne.
Saint Thomas se pose d’abord la question : Le Christ a-t-il été mis à mort par autrui ou par lui-même? Il semblerait qu’il faille dire que le Christ est mort par lui-même puisque lui-même dit en saint Jean : « Personne ne me prend ma vie, c’est moi qui la donne. » « Jn 10, 18) Le Christ n’a donc pas été mis à mort par d’autres, mais par lui-même. Il a donc été libre dans le don de sa vie.
» Poussant un grand cri, il expira » (Mt 27, 50). Jésus mourut comme il l’a voulu et quand il l’a voulu. Il est donc mort librement. Le Christ n’a donc pas été mis à mort par d’autres, mais par lui-même.
Saint Augustin fait remarquer que » l’esprit du Christ n’a pas quitté sa chair malgré lui, mais parce qu’il le voulut, quand il le voulut, et comme il le voulut ». C’est donc par lui-même et non par autrui que le Christ a été mis à mort.
Mais dans le « Sed contra » Saint Thomas invoque la phrase du Christ . Il annonçait en parlant de lui-même (Lc 18, 33) qu’: « Après l’avoir flagellé, ils le tueront. » C’est donc bien par autrui qu’il est mort. Sa liberté en sa Passion ne fut donc pas totale.
Comment va répondre saint Thomas. Tout d’abord il fait remarquer qu’Il y a deux manières d’être cause d’un effet.
1° En agissant directement pour cela. C’est de cette manière que les persécuteurs du Christ l’ont mis à mort; car ils lui ont fait subir les traitements qui devaient amener la mort, avec l’intention de la lui donner. Et la mort qui s’en est suivie a été réellement produite par cette cause, la violence de ses peresécuteurs.
2° Indirectement, en n’empêchant pas cet effet; par exemple on dira qu’on mouille quelqu’un en ne fermant pas la fenêtre par laquelle entre la pluie. En ce sens, le Christ n’a pas écarté de son propre corps les coups qui lui étaient portés, mais a voulu que sa nature corporelle succombe sous ces coups. Alors sous ce rapport, on peut dire que le Christ a donné sa vie ou qu’il est mort volontairement.
Ainsi fort de cette explication, saint Thomas répond à la première objection : » Personne ne prend ma vie« , dit le Christ; entendez : « sans que j’y consente », car prendre, au sens propre du mot, c’est enlever quelque chose à quelqu’un contre son gré et sans qu’il puisse résister. Ainsi Le Christ a montré sa puissance et sa liberté en terrassant les gens de la cohorte qui venaient le prendre à Gethsémani. C’est donc bien librement qu’il se donna et qu’il accepta les coups de la soldatesque le clouant sur la Croix et lui donnant la mort. . Il eut pu les renverser, empêcher ses coups. Non ! Il ne le fit pas. C’est bien librement qu’il se livra.
Alors on comprend que saint Thomas puisse dire pour répondre à la deuxième objection : « Pour montrer que la Passion qu’il subissait par violence ne lui arrachait pas son âme, le Christ a gardé sa nature corporelle dans toute sa force; aussi, à ses derniers instants, a-t-il poussé un grand cri; c’est là un des miracles de sa mort. D’où la parole de Marc (15, 39) : « Le centurion qui se tenait en face, voyant qu’il avait expiré en criant ainsi, déclara : « Vraiment cet homme était le Fils de Dieu ! » »
Enfin il mourut plus rapidement que les hommes soumis au même supplice, le bon et le mauvais larron. On lit dans S. Jean (19, 32) qu’on » brisa les jambes » de ceux qui étaient crucifiés avec le Christ » pour hâter leur mort » : mais » lorsqu’ils vinrent à Jésus, ils virent qu’il était déjà mort et ils ne lui rompirent pas les jambes ». D’après S. Marc (15, 44), » Pilate même s’étonna qu’il fût déjà mort ». De même que, par sa volonté, sa nature corporelle avait été gardée dans toute sa vigueur jusqu’à la fin, de même c’est lorsqu’il le voulut qu’il céda aux coups qu’on lui avait porté ». Il est bien mort librement. Comme le dit l’auteur de cette hymne « sponte et libera ».
Gardons cette magnifique conclusion de saint Thomas : « En mourant le Christ, tout à la fois, a subi la violence et est mort volontairement, puisque la violence faite à son corps n’a pu dominer celui-ci que dans la mesure où il l’a voulu lui-même ».
C’est splendide. Alors on comprend très bien le motif de la mort du Christ. C’est l’objet du deuxième article de la question de la cause efficiente de la mort du Christ. Pour quel motif le Christ s’est-il livré à la Passion?
Saint Paul dit que le Christ est mort par obéissance. Alors saint Thomas site : Saint Paul (Ph 2, 8) » Il s’est fait obéissant à son Père jusqu’à la mort. » C’est ce que dit encore saint Paul aux Romains : «De même que par la désobéissance d’un seul, beaucoup ont été constitués pécheurs, de même aussi, par l’obéissance d’un seul, beaucoup sont constitués justes » (Rm 5, 19) Ou encore « Il s’est livré lui-même à Dieu pour nous en oblation et en sacrifice d’agréable odeur » (Ep 5, 2). Ainsi, selon les Ecritures, il est juste de dire que « La passion du Christ eût sa source dans l’obéissance ». C’est pourquoi il cria en rendant le dernier souffle : « Tout est consommé« . (Jn 19, 30) Et cette obéissance trouva sa source dans sa charité pour son Père, d’où sa parole en saint Jean : (14, 31) : « Pour que le monde sache que j’aime mon Père, et que j’agis comme mon Père me l’a ordonné, levez-vous, sortons d’ici » pour aller au lieu de la Passion »; et il faut également dire qu’il a souffert également sa Passion par amour du prochain, selon S. Paul (Ga 2, 20) » Il m’a aimé et s’est livré pour moi« .
Concluons avec saint Thomas : « il a été obéissant par amour pour le Père ».
« Agnus in Cruce levatur Immolandus stipite » « L’Agneau est élevé sur l’arbre de la Croix pour y être immolé »
Enfin après avoir parlé du temps de la Passion, après en avoir rappelé la totale liberté, « sponte et libera » l’auteur nous parle de l’instrument de cette Passion : « l’arbre de la Croix ». « in crucis stipite » exactement du « bois de la Croix ». L’auteur utilise le verbe « levatur » ; « il est élevé ». C’est Jésus lui-même qui annonça qu’il sera élevé de terre et qu’à ce moment-là, il attirera tout à Lui. Et l’on retrouve encore le mot « Agnus »qui laisse entende que Jésus sera élevé et immolé sur la Croix. Agnus : c’est faire allusion à la docilité de la victime, comme un agneau muet que l’on mène à l’abattoir. C’est faire allusion de nouveau à l’immolation de la sainte victime. Ce mot sera utilisé par Saint Jean dans l’Apocalypse. Souvenez-vous du très beau chapitre 5 : « Puis je vis dans la main droite de Celui qui était assis sur le trône un livre écrit en dedans et en dehors, et scellé de sept sceaux. Et je vis un ange puissant qui criait d’une voix forte : » Qui est digne d’ouvrir le livre et d’en rompre les sceaux ? Et personne ni dans le ciel, ni sur la terre, ne pouvait ouvrir le livre ni le regarder. Et moi je pleurais beaucoup de ce qu’il ne se trouvait personne qui fût digne d’ouvrir le livre, ni de le regarder. Alors un des vieillards me dit : » Ne pleure point ; voici que le lion de la tribu de Juda, le rejeton de David, a vaincu, de manière à pouvoir ouvrir le livre et ses sept sceaux. » Et je vis, et voici qu’au milieu du trône et des quatre animaux, et au milieu des vieillards, un Agneau était debout : il semblait avoir été immolé ; il avait sept cornes et sept yeux, qui sont les sept Esprits de Dieu envoyés par toute la terre. Il vint, et reçut le livre de la main droite de Celui qui était assis sur le trône. Quand il eut reçu le livre, les quatre animaux et les vingt-quatre vieillards se prosternèrent devant l’Agneau, tenant chacun une harpe et des coupes d’or pleines de parfums, qui sont les prières des saints. Et ils chantaient un cantique nouveau, en disant : » Vous êtes digne de recevoir le livre et d’en ouvrir les sceaux ; car vous avez été immolé et vous avez racheté pour Dieu, par votre sang, des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple et de toute nation ; et vous les avez faits rois et prêtres, et ils régneront sur la terre. » Puis je vis, et j’entendis autour du trône, autour des animaux et des vieillards, la voix d’une multitude d’anges, et leur nombre était des myriades et des milliers de milliers. Ils disaient d’une voix forte : « L’Agneau qui a été immolé est digne de recevoir la puissance, la richesse, la sagesse, la force, l’honneur, la gloire et la bénédiction. « Et toutes les créatures qui sont dans le ciel, sur la terre, sous la terre et dans la mer, et toutes les choses qui s’y trouvent, je les entendis qui disaient : » A Celui qui est assis sur le trône et à l’Agneau, louange, honneur, gloire et puissance dans les siècles des siècles ! « Et les quatre animaux disaient : » Amen ! » Et les vieillards se prosternèrent et adorèrent [Celui qui vit aux siècles des siècles]. (Apo 5 1-14) ; Voilà ce que le mot Agneau de cette hymne laisse dans notre couer. Saint Jean Baptiste, lorsqu’il présenta Jésus à ses propres disciples le confessera également : : « Voici l’Agneau de Dieu voici celui qui enlève le péché du monde ». (Jn 1 29 : » Ecce Agnus Dei, ecce qui tollit peccata mundi ».
« Felle potus ecce languet : spina, clavi, lancea Mite corpus perforaruunt Unda manat, et cruor : terre, pontus, asra, mundus, Quo lavantur flumine » « Abreuvé de fiel, le voici languissant ; les épines, les clous, la lance, ont transpercé son tendre corps, l’eau et le sang en jaillissent. Ce fleuve lave la terre, les mers, les astres, le monde entier ».
Nous avons là une magnifique description de la Passion du Christ ainsi que de son effet salvateur. L’auteur décrit d’abord la Passion. Le Christ est « felle potus » « Potus » participe passé du verbe poto : veut dire « qui a bu, même ivre » « S’imprégner » « s’abreuver » « s’enivrer ». C’est bien un trait fidèle de la Passion du Christ. Voyez Marc 15 36. « ecce languet » ; « le voici languissant » : « langueo » être languissant, s’affaiblir. Il en fut bien ainsi après deux nuits blanches, sans manger sinon son propre sang…après les traitements que lui firent subir les romains, la flagellation, le couronnement d’épines et ensuite tout le calvaire et enfin le crucifiement de la Croix…Comment voulez- vous qu’il n’en fut pas épuisé. Il n’était qu’une plaie. L’auteur parle enfin de son tendre corps : mite corpus. L’auteur a du cœur. N’oublions pas que le Christ fut conçu par l’opération du Saint Esprit de la Vierge Marie, l’Immaculée.
De ce coup de lance du romain, l’eau et le sang jaillirent du cœur transpercé. L’évangéliste saint Jean en témoigne, il sait qu’il dit vrai et qu’il ne se trompe pas. « Unda manat et cruor ».
Voilà en effet l’allusion au fruit de cette douloureuse Passion, le monde entier en sort régénéré. Allez voir à saint Clément à Rome dans l’abside, l’immense crucifixion d’où jaillit de fait une végétation luxuriante. La Croix est vraiment principe de vie. : « Terra, pontus, astra, mundu quo lavantur flumine ». « Lavantur » de « lavare » : nettoyer, laver.
« Crux fidelis, inter Omnes Arbor una nobilis : Silva talem nulla profert Fronde, flore, germine ; dulce ferrum, dulce lignum, Dulce pondus sutinent » « O croix, appui de notre foi, arbre unique, le plus noble de tous. Aucune foret n’en a produit de pareil pour le feuillage, la fleur et le fruit. Fer bien-aimé, bois bien-aimé, quel bien aimé fardeau vous porté ».
Après avoir contemplé la divine victime, notre auteur s’attarde quelques instants sur l’instrument de cette crucifixion : l’arbre et il en démontre les qualités. En un mot, cet arbre est grand parce qu’il porte une telle victime.
Mais tout d’abord, il dit que cette croix conforte notre foi : « Crux fidelis ». Elle conforte notre foi en la vie éternelle. Saint Pierre le dira le jour de la Pentecôte : « il n’y a pas d’autre nom sous le ciel que celui de Jésus par lequel nous puissions être sauvé ». Sur le bois de la Croix, il a vaincu et terrassé notre ennemi infernal: le diable ; il a terrassé la mort ; D’où ce cri de victoire de saint Paul : « O Mort où es ta victoire ? ». Vraiment la Croix est bien le principe de notre foi. « Je croix en la vie éternelle. Disons-nous dans notre Credo. Ce principe capital étant affirmé, notre auteur en vient à contempler la Croix, ce bois, en elle-même. Il en dit la noblesse pour cette unique raison qu’elle a été jugé assez digne pour porter les membres du Sauveur. C’est cette raison qui en fait toute la noblesse : « dulce pondus sustinent ». C’est pourquoi elle mérite notre vénération et même notre adoration. Elle porta le Verbe de Vie. Ainsi le Vendredi Saint, allons-nous adorer la croix et lui donner un doux baiser.
« Flecte ramos, arbor alta, Tensa laxa viscea, Et rigor lentescat ille, AQuem dedit nativitas ; et superni membra Regis Tende miti stipite » « Plie tes rameaux, arbre sublime, assouplis tes fibres rigides et qu’elle se relâche cette dureté que t’a donnée la nature et porte les membres du Roi céleste sur une tige qui leur soit doux ».
C’est un très beau mouvement du cœur de notre auteur qui souhaite que ce bois de la Croix, mieux cette « tige » comme notre auteur l’appelle à la fin de cette strophe, soit pour le Roi de gloire qu’il porte, plus doux que le berceau de Nazarette, voire même Bethléem. Alors il s’adresse à l’arbre lui-même, lui donne même des sentiments et il lui demande que ses rameaux, ses fibres rigides qu’il a reçu de la nature se « plient », s’assouplissent pour recevoir dignement le roi du Ciel.
C’est d’une merveilleuse délicatesse toute féminine.
« Sola digna tu fuisti Ferre vmundi victimam ; Atque portum praeparare Arca mundo naufrago, Quem sacer cruor perunxit Fusus Agni Corpore » « Toi seul as été digne de porter la victime du monde et de nous conduire au port, arche pour le monde naufragé, toi qui fus consacrée par le sang divin jailli du corps de l’Agnau ».
Voilà encore une bien jolie strophe, pleine de théologie. Cette strophe commence de nouveau par une digne louange de ce bois car il fut trouvé digne, lui seul, de « porter la victime du monde » « Ferre mundi victimam » ; digne également parce que « consacré par le sang divin du corps de l’Agneau ».
Notre auteur nous rappelle la finalité de la Croix : « elle nous conduisit au port » « portum praeparare ». Dès lors, il est légitime que notre auteur compare le « bois » de la Croix à l’arche de Noë qui sauva et Noë et sa famille du naufrage du monde lors du déluge. Identifier la croix à l’arche du salut est une très heureuse image que l’on peut longtemps méditer en ce tempe la Passion. Je vous laisse à vos méditations en ce béni temps de la Passion du Christ. Profitez de ce temps de confinement pour élever votre âme à Dieu et remettre Dieu au cœur de votre vie. C’est parce que nous nous éloignons de Dieu qu’Il nous afflige de ce virus. Prions-le et il nous en délivrera.