SOURCE – Credidimus Caritati – La Reja (FSSPX) – mise en ligne par DICI – n°96 – 2016
Monsieur l’abbé Luis Cuervo a 29 ans et est le septième d’une famille de treize enfants, du prieuré de Mendoza. Il est également le neveu de monsieur l’abbé Calderon, professeur au séminaire. Il grandit au sein d’une famille catholique et dans le milieu de la Tradition en Argentine, où au contact avec le prieuré et les prêtres s’éveilla en lui l’intérêt pour la vocation. Il suivit l’année d’humanités et entra en année de Spiritualité en 2010. A la suite nous transcrivons une brève entrevue dans laquelle monsieur l’abbé nous raconte un peu son expérience durant ces années de formation :
Que pensez-vous des ces années de séminaire ?
Sainte Thérèse de Lisieux nous propose le chemin de l’enfance spirituelle et je considère le séminaire comme une certaine enfance. On est petit et faible lorsqu’on arrive et le séminaire développe, au travers du saint Sacrifice de la Messe, de la doctrine du Magistère et de saint Thomas, un organisme spirituel qui nous fait dépasser nos limites et servir d’instruments de Notre-Seigneur dans l’œuvre du salut des âmes. Comme toute enfance, c’est une étape pleine de joies, qui passe rapidement et laisse une empreinte indélébile.
Comment fut votre charge de chef de sacristie ?
La sacristie est l’office le plus beau du séminaire. On y développe un esprit d’amitié profonde par le travail quotidien au soin de la maison de Dieu. Mais en plus de cela, on y apprend la beauté du culte, la révérence et le soin du sacré. On se rend compte que toute action, si petite soit-elle, est grande quand elle s’ordonne à l’acte le plus saint qui est le Sacrifice de la Messe.
Envers qui êtes-vous reconnaissant ?
Certainement à Notre-Seigneur et à la très sainte Vierge, de qui vient toute vocation. Mais quelle gratitude je dois à Mgr Lefebvre et à la Fraternité. Elle m’a donné naissance à la vie surnaturelle et a donné à mes parents les principes d’une bonne éducation. Elle m’a élevé avec le caté- chisme et les sacrements. Par l’incessante prière de ses fidèles, j’ai été guéri d’une grave maladie. Elle m’a formé dans le véritable sacerdoce et continuera à m’accompagner dans l’exercice de ma fonction ministérielle. Je remercie spécialement monsieur l’abbé Calderon, que a eu un grande importance dans le développement de ma vocation y de toute ma vie spirituelle.
Quel conseil donneriez-vous aux jeunes ?
Suivez l’exemple des anciens, leur fidélité à la Tradition et à la Messe de toujours. Gardez ce qu’ils ont donné. Et souvenez-vous que c’est un obligation très importante pour tout jeune de se demander si Dieu ne l’appelle pas à son service.
Monsieur l’abbé Cuervo a été nommé vicaire au prieuré de Cordoba, situé au centre géographique de l’Argentine, où il aidera le prieur, monsieur l’abbé Caliri, dans cet apostolat local florissant, qui inclut aussi divers centres de messe dans les provinces voisines, une école fondée récemment et l’aumônerie des mères dominicaines enseignantes d’Anisacate.