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Amoris laetitia: quinze questions très simples

publié dans regards sur le monde le 2 mai 2016


Des amis de l’abbé Aulagnier tiennentun blogue dit du « Maître-Chat Lully », lequel « Lully » y est allé de son point de vue sur l’exhortation papale. C’est simple, c’est clair, tout est dit.
P.O.

« Amoris laetitia » : quinze questions très simples.

 

Chers Amis du Refuge Notre-Dame de Compassion,

 

L’une de nos amies a envoyé un message privé à mon papa-moine en lui demandant : « Maître-Chat ne va-t-il donc rien publier au sujet de la récente exhortation apostolique qui fait couler tant d’encre et de salive ? »

 

A la vérité, il me semble que ce que j’ai publié le 7 octobre dernier contenait déjà tout ce que je pourrais avoir à dire à ce sujet.

Mais, si certains de mes lecteurs considéraient que cela n’est pas suffisant, je vais les inviter à se poser quinze questions très simples auxquelles il convient d’apporter aussi des réponses très simples – aussi simples que oui ou non – : il n’y a là rien qui s’apparente à une énigme échevelée, il suffit simplement aux fidèles de l’Eglise catholique de faire appel, dans le même temps, au plus élémentaire bon sens et à l’enseignement du catéchisme.

 

1) La Sainte Bible contient-elle de manière infaillible et sans erreur la Parole de Dieu, oui ou non ?

 

2) Dieu, qui a inspiré les paroles de la Sainte Ecriture, peut-Il Se tromper et peut-Il nous tromper, oui ou non ?

 

3) Dieu a-t-Il donné le décalogue à Moïse, oui ou non ?

 

4) Le décalogue a-t-il été aboli par Jésus, oui ou non ?

 

5) L’observance des préceptes du décalogue est-elle une obligation pour ceux quiadhèrent à la Révélation de Dieu et aux enseignements de Notre-Seigneur Jésus-Christ, oui ou non ?

 

6) Lorsque Dieu donne des commandements aux hommes, est-ce en vue de leur procurer le salut et le bonheur éternel, oui ou non ?

 

7) La désobéissance pleinement libre et responsable aux préceptes du décalogue constitue-t-elle un péché, oui ou non ?

 

8) Les péchés contre les commandements de Dieu peuvent-ils conduire les âmes en enfer si elles ne modifient pas leur conduite et n’en font pas pénitence, oui ou non ?

 

9) Ce qui a été interdit par Dieu dans les commandements qu’Il a donnés à Moïse peut-il être modifié en fonction des modes humaines ou des changements de mentalité des sociétés, oui ou non ?

 

10) Un être humain, même lorsqu’il est un « représentant de Dieu » (religieux, catéchiste, prêtre, évêque, ou même pape), a-t-il le pouvoir de changer ce que Dieu a ordonné ou défendu dans le décalogue, oui ou non ?

 

11) Un « représentant de Dieu » doit-il être suivi par les fidèles lorsqu’il use de sa position pour modifier la compréhension et l’interprétation des commandements de Dieu, oui ou non ?

 

12) En particulier, le non-respect des sixième et neuvième commandements de Dieu, constitue-t-il toujours un péché, oui ou non ?

 

13) Le péché, c’est-à-dire la désobéissance grave, pleinement libre et responsable aux commandements de Dieu, permet-il – s’il n’a pas été confessé et pardonné – de recevoir sans sacrilège la Sainte Eucharistie, oui ou non ?

 

14) Un homme d’Eglise qui accomplit véritablement sa mission en pleine conformité avec les commandements divins, a-t-il le droit de proposer à des âmes qui ne vivent pas dans l’obéissance aux commandements de Dieu de participer à la Sainte Eucharistie, oui ou non ?

 

15) Comment prouve-t-on à Dieu qu’on L’aime ?

Est-ce en ne tenant pas compte dans sa vie – et en particulier dans sa vie morale, affective et sexuelle – de ce qu’Il a prescrit ? Ou bien n’est-ce pas plutôt en obéissant à Ses commandements ?

 

 

Voilà…

 

 

Chacun de ceux qui veulent aimer Dieu et accomplir Sa volonté peut, le plus sereinement du monde, entrer en lui-même pour réfléchir à ces quinze questions.

 

Chacun des catholiques qui a une conscience droite, correctement formée, et qui connaît le véritable catéchisme, possède en lui-même les éléments pour y répondre…

 

Pour un disciple fidèle de Notre-Seigneur Jésus-Christ, il n’existe pas de véritable « joie de l’amour » en dehors de l’obéissance aux commandements de Dieu.

 

C’est la mesure de l’obéissance à Dieu qui est la mesure de l’amour de Dieu : « Car l’amour de Dieu, c’est que nous gardions Ses commandements » (1 Jn. V, 3a).

 

Tout ce qui prétend être de l’amour, mais qui n’est pas en conformité avec les commandements de Dieu n’est donc en vérité qu’illusion diabolique et germe de perdition éternelle.

 

Point n’est besoin de discutailler à l’infini ni d’écrire des centaines de pages sur « la joie de l’amour », s’il s’agit en réalité – à travers mille et un sophismes d’ordre purement humain – , de porter atteinte à la force des commandements de Dieu, de détruire l’obligation faite à tous de vivre dans la soumission aux commandements de Dieu, de déformer les consciences pour ce qui touche au péché, et de favoriser des comportements contraires à la pratique rigoureuse des commandements de Dieu.

 

Matthieu V, 37 : « Que votre langage soit : Oui, oui ; non, non ; car ce qui est en plus, vient du mal. Quod autem his abundantius est, a malo est ».

 

Galates I, 9 : « Comme nous l’avons déjà dit, ainsi je le répète : si quelqu’un vous annonce un autre Evangile que celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème ! Anathema sit ! ».

 

 

Lully.

 

 

Source: LE BLOGUE DU MAÎTRE-CHAT LULLY

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