« l’islam est un danger » (Cardinal Burke)
publié dans regards sur le monde le 9 octobre 2016
Cardinal Raymond Burke : « L’islam est un danger »
L’Islam qui veut conquérir le monde, les drapeaux noirs qui pointent vers Rome, l’immigration qui subvertit la majorité, les chrétiens persécutés aussi en Occident, la défense de la famille traditionnelle et Vladimir Poutine convertit sont quelques uns des thèmes abordés par le Cardinal Raymond Burke au cours de l’interview exclusive accordée au quotidien italien Il Giornale.it.
Patron de l’Ordre de Malte et membre de la Congrégation pour la cause des saints, le cardinal du Wisconsin est le porte-parole des conservateurs au sein de l’Église officielle. Il ne prononce jamais une parole contre le pape François, mais durant l’interview il donne des réponses à l’opposé de celles du pontife et navigue en-dehors des voies du politiquement correct.
« En 2016, les chrétiens sont-ils encore persécutés ?
Dans certaines parties du monde ils sont persécutés et aussi expulsés de leur terre. Cela advient dans des pays historiquement importants du point de vue religieux, comme l’Irak, où arriva Abraham, terre des Chaldéens. Mais aussi dans des pays du nouveau monde, par exemple dans mon pays (les États-Unis, ndlr), il y a une tentative de nier aux chrétiens le droit de suivre leur propre conscience. Et de résister à l’avortement, à la stérilisation ou à d’autres pratiques médicales qui procurent la mort (euthanasie, ndlr). Les problèmes pour les chrétiens ne concernent pas seulement le Moyen-Orient mais aussi l’Occident.
L’Union Européenne elle-même, au nom du politiquement correct, souvent ferme les yeux sur les menaces envers les chrétiens. Qu’en pensez-vous ?
C’est clair que les musulmans ont comme objectif final de conquérir le pouvoir sur le monde. L’islam à travers la charia, leur loi, doit gouverner le monde et il permet des actes de violences contre les infidèles, comme les chrétiens. Mais nous avons peine à reconnaître cette réalité et à réagir en défendant la foi chrétienne.
Pensez-vous que nous fermons les yeux ?
Oui et je pense que les raisons en sont multiples. Beaucoup ne comprenne pas ce qu’est vraiment l’islam. Et ils créent ces slogans, que nous croyons tous au même Dieu, que nous sommes tous unis par l’amour et ainsi de suite. Ce n’est pas vrai. Une autre raison est que les chrétiens ont beaucoup négligé une vérité fondamentale : il n’y a qu’un Sauveur du monde, Jésus-Christ. Nous ne devons pas faire de prosélytisme en imposant la chrétienté, mais si nous croyons en Jésus c’est notre devoir d’en porter témoignage. Je pense aussi que ce témoignage n’est plus très fort dans les pays qui dans le passé étaient appelés chrétiens, comme les nations européennes.
Vous avez récemment écrit un livre, « Espoir pour le monde : Unir toutes choses en Christ », qui parle aussi de l’islam.
L’islam est une menace dans le sens, que pour un vrai musulman, Allah doit gouverner le monde. Le Christ dans l’Évangile a dit de rendre à César ce qui est à César. Au contraire la religion islamique qui se base sur le loi du Coran veut gouverner dans le pays où se trouvent les musulmans. Tant qu’ils sont une minorité, ils ne peuvent pas insister, mais quand ils deviennent la majorité ils doivent appliquer la charia. Aujourd’hui il y a des enclaves, des quartiers entiers, en Europe où de fait le régime musulmans s’impose.
Vous vous référez à Molenbeek, aux banlieues, aux quartiers en Angleterre et dans les pays du Nord, à des villages de Bosnie. Est-ce qu’ils représentent l’échec des tentatives d’intégration ?
C’est un échec parce qu’il s’agit d’un État dans l’État. Le problème c’est que les musulmans travaillent à leur expansion. Toute l’histoire de la présence islamique en Europe est une tentative de la conquérir. Nous avons à peine célébré le 8 septembre la victoire des chevaliers de Malte après trois mois de siège par les musulmans en 1565. Malte aurait été leur tremplin de lancement vers l’Europe.
Sur les murs de Syrte, ex-bastion des drapeaux noirs en Libye, il y avait de nombreuses inscriptions sur la conquête de Rome par l’État islamique.
C’est une danger réel. L’islam se réalise dans la conquête. Et quelle est la conquête la plus importante par rapport aux chrétiens ? Rome.
En Syrie et en Irak, les chrétiens risquent-ils de disparaître ?
Certainement. Il existe un plan pour les déraciner. Les pays soi-disant chrétiens insistent sur la liberté religieuse pour toutes les religions, mais dans certaines nations musulmanes on ne peut même pas construire une église ou professer son credo en public.
Contre l’État islamique faut-il intervenir militairement ?
Il faut l’arrêter avec les justes moyens mis à notre disposition en les considérant des criminels de la pire espèce.
Notre journal a lancé une campagne avec le soutien de ses lecteurs pour raconter la tragédie actuelle des chrétiens. Qu’en pensez-vous ?
J’apprécie ce que Il Giornale est en train de faire pour faire connaître la persécution des chrétiens. Le vrai service des médias n’est pas de répéter les choses qui plaisent à la majorité, mais de chercher la vérité des faits. Aux États-Unis, mais pas seulement, les gens n’entendent jamais une voix différentes, à contre-courant.
L’immigration est-elle une ressource ou un danger ?
J’ai entendu plusieurs fois des islamistes qui expliquaient : ce que nous n’avons pas réussi à faire avec les armes dans le passé nous sommes en train de le faire avec la natalité et l’immigration. La population est en train de changer. Si on continue ainsi, dans des pays comme l’Italie, la majorité sera musulmane.
Si c’est ainsi est-ce parce que nous sommes trop faibles ?
Tout cela arrive à cause de la corruption de l’Occident. Il n’y a plus de familles suffisamment nombreuses. De manière passive, nous acceptons des praxis qui sont contraires à la loi naturelle comme l’avortement ou les soi-disant mariage entre personnes de même sexe. C’est la démonstration que nous ne sommes plus forts dans la foi. Et une proie facile pour la conquête.
Vous êtes américain. Vladimir Poutine, le président russe, ex-officier du KGB, est-il une menace ou l’ultime défenseur des valeurs traditionnelles ?
Je suis très satisfait de sa défense de la vie et de la famille, que Dieu a créé dès le début avec un homme et une femme. Nous ne pouvons pas nier à une personne comme Poutine la conversion. C’est possible qu’aujourd’hui il ait compris ce qu’il ne comprenait pas il y a 30 ans (au temps du KGB, ndlr). » (Traduction de Francesca de Villasmundo)
Le Cardinal Burke parle vrai sur l’islam, la conquête musulmane de nos nations, la faiblesse de nos sociétés apostates, la perte de la foi chez les occidentaux. Ses paroles sont en nette opposition avec les discours islamophiles et boboïsants du pape François.
Nous souhaitons au cardinal Burke de continuer son cheminement politiquement et religieusement incorrects, en un mot, comme Poutine, « de se convertir », de« comprendre aujourd’hui ce qu’il ne comprenait pas hier ».
C’est-à-dire de remonter courageusement jusqu’à la racine du mal qui démolit l’Église catholique et, par ricochet, ronge un monde nihiliste matérialiste et hédoniste qui a perdu son garde-fou traditionnel, sa civilisation chrétienne, et est devenu ainsi « une proie facile pour la conquête » mahométane… le révolutionnaire concile Vatican II et ses mortifères décrets sur l’œcuménisme et la liberté religieuse. Ils sont la source des maux d’aujourd’hui, de la perte de la foi catholique, de l’apostasie des nations autrefois chrétiennes et de cet humanisme abstrait, égalitariste, libertaire et mondialiste qui régente Rome et sa tête… et nous livre, tout nus, aux cimeterres des égorgeurs !
Francesca de Villasmundo