La force du Rosaire!
publié dans nouvelles de chrétienté le 14 octobre 2016
C’est le Rosaire qui a vaincu Boko Haram au Nigéria !
Mgr Oliver Dashe Doeme
Boko Haram s’essouffle. Le mouvement islamiste s’est replié dans les forêts et évite désormais la guerre frontale, même si les opérations kamikazes subsistent bel et bien. Chacun s’en félicite, du président nigérian au chef des armées. On loue les Comités de vigilance des populations, on applaudit les Bataillons d’intervention rapide, les succès de la coalition de forces des pays voisins, l’aide américaine en termes de logistique… Un évêque invoque une autre explication de ce recul bienfaisant : l’arme de Lépante, le Rosaire, qu’il a fait réciter le plus possible à ses fidèles, dans les foyers, les écoles, les paroisses, depuis près de deux ans
Comme Dieu le lui avait, en personne, demandé.
« A cause des prières du peuple »
Le Major Général Lucky Irabor, chef des armées nigérianes, s’est sans doute vanté cette semaine d’avoir expulsé les terroristes de « leurs derniers bastions connus », jusqu’à les enfoncer dans la forêt de Sambisa… C’est quand même trop de considération pour ces forces humaines qui, malgré leurs mérites, en doivent surtout au Ciel.
C’est ce que pense et ce que dit Mgr Oliver Dashe Doeme. « Avant, les membres de Boko Haram étaient partout. Mais maintenant, ils ne sont plus partout », a -t-il dit au « Catholic Herald ». Et c’est « principalement à cause des prières du peuple ».
Et pas n’importe quelle prière : celle du Rosaire. C’est grâce au Rosaire, affirme l’évêque de Maiduguri, et par la Sainte intercession de la Vierge Marie.
L’arme du Rosaire
C’était il y a un an et demi, en avril 2015. Mgr Oliver Dashe Doeme révèle que Notre-Seigneur lui est apparu, quelques mois auparavant, alors qu’il priait devant le Saint-Sacrement. Sans mot dire, Il lui tendit une épée qui, dès qu’elle toucha la main de l’évêque, se transforma en chapelet… Il lui dit alors trois fois ces mots : « Boko Haram is gone », « Boko Haram est parti ».
« Je n’ai pas eu besoin d’un prophète pour me donner une explication. C’était clair : avec le chapelet, nous serons capables d’expulser Boko Haram de notre diocèse. Avec l’intervention de la Mère de Jésus, que j’aime tant, je vais encourager de nombreuses personnes à prier le chapelet et nous allons déloger Boko-Haram. Et c’est exactement ce qui est en train de se produire. La plupart des diocèses où Boko-Haram était présent, retrouvent leur liberté et les gens reviennent chez eux. »
Les colonnes infernales de Boko Haram au Nigéria
Les terroristes ont été, depuis lors, effectivement, constamment repoussés, tant et si bien que le président du Nigeria, Muhammadu Buhari, a déclaré en décembre dernier que Boko Haram avait été vaincu. Ce fou furieux islamiste, friand des vidéos YouTube où il se plaisait à se mettre en scène, ne se montre plus sur le Net depuis l’année dernière. Et il semble que son alliance avec l’Etat Islamique ne soit plus d’actualité.
Cette terreur de l’Afrique centrale a fait, depuis 2009, 17.000 morts et 2,5 millions de déplacés. Dans le diocèse de Mgr Dashe, les catholiques sont passés de 125.000 à 50.000 fidèles. Rien que ce diocèse fait état de 5.000 morts, 100.000 déplacés et 350 églises ruinées…sans parler des écoles évacuées pour la plupart.
Mais il y avait le chapelet, cette arme du Ciel au pouvoir immense, qui « a fait des merveilles, a libéré les nations », comme l’a rappelé Mgr Dashe, évoquant la bataille de Lépante en 1571, lorsque les forces navales chrétiennes ont vaincu la flotte bien plus puissante de l’Empire ottoman… « Tant que nous allons à un endroit avec Sa mère, en particulier en priant le chapelet, qui est la forme la plus prononcée de la dévotion mariale, nous serons victorieux. »
A bon entendeur !