Un disciple

Présentation de cette chronique

Dans cette nouvelle chronique, « Un disciple », j’aimerais exprimer toute la reconnaissance que je dois à Mgr Marcel Lefebvre. Il m’a tout donné, le sacerdoce que j’ai reçu de ses mains  le 17 octobre 1971, dans l’ancienne église de Riddes (Suisse) et surtout le plus bel exemple d’une vie sacerdotale et épiscopale tout ordonnée à Dieu et à son Christ, toute animée de l’amour de l’Eglise  romaine.

Je me permettrai alors de publier quelques « textes» sur sa personnalité, sur sa pensée, sur son action. Il fut un homme de doctrine et d’action et en cela, il fut  fidèle à l’enseignement de saint Pie X qui recommanda, au clergé, précisément, dans sa première Encyclique « E supremi Apostolatus »,  d’être des hommes de doctrine et des hommes d’action. Ce sera l’objet d’une  première chronique et me donnera l’occasion, de reprendre mon livre : « La tradition sans peur ». A l’époque de la rédaction de ce livre, vers les années 2000, j’avais cherché à répondre aux questions de M l’abbé Guillaume de Tanoüarn, dans un esprit très « lefebvriste », si je puis dire….

Egalement, je reprendrai le cours que j’ai donné pendant de nombreuses années, de 2006 à 2016,  au Séminaire Saint-Vincent-de-Paul, à Courtalain et le cours sur le  Magistère de l’Eglise. Ce cours fut, de fait, largement inspiré de l’enseignement que donna  Mgr Lefebvre au Séminaire d’Ecône (Suisse) sur ce même sujet et qui fut édité, par Fideliter, dans le livre sous le tire : : «Ils l’ont découronné ».

Je publierai également, en petits  follicules, le cours que j’ai donné sur le « combat » de la messe, à cette même époque, aux séminaristes. Ils le réclament.

J’ajouterai des réflexions sur  la lutte que nous avons due mener pour garder ce trésor de l’Eglise : la Messe, considérant  ces combats comme  le fruit de la pensée et de l’action de Mgr Lefebvre, et citant les belles actions menées en Normandie de 1995 à 2001, le combat du Chamblac, le combat de Lisieux. J’en adapterai le texte et le publierai en petites plaquettes pour en faciliter la lecture et la diffusion dans le cadre des  Editions « Entraide et Tradition ». Ces actions furent menées, là aussi, sous l’inspiration et l’exemple de Mgr Lefebvre. Sans lui et son action, nous aurions perdu ce trésor. Nous n’aurions jamais eu la publication du Motu Proprio « Summorum Pontificum » du Pape Benoît XVI car il  n’aurait pu, tout pape qu’il était,  affirmer que la Messe « tridentine » ne fut jamais abolie…Elle n’existerait tout simplement plus !

C’est dans le cadre de cette chronique, « Un disciple », que je publierai ce petit ouvrage de mariologie que j’ai intitulé : « A la fin mon Cœur Immaculée triomphera » et qui paraîtra prochainement. Il est conçu dans l’esprit très marial qu’animait Mgr Lefebvre.

Je reprendrai dans cette chronique tous mes autres livres pensant qu’ils expriment fidèlement aussi la pensée de Mgr Lefebvre : « Plaidoyer pour l’unité », justifiant la nécessaire normalisation canonique de la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X (FSSPX) avec Rome, la « pensée politique de Jean Paul II » qui fut si bien analysé par Jean Madiran dans le journal « Présent », « la réforme liturgique de Benoît XVI » où l’on retrouve en bien des points la pensée liturgique de Mgr Lefebvre.

Tels seront les sujets abordés dans cette nouvelle chronique : « Un disciple ». Vous en voyez l’esprit et la raison. Il y a des maîtres dont la doctrine ne doit pas se perdre. Mgr Lefebvre est un de ces Maîtres.

Abbé Paul Aulagnier