l’épiscopat renouvelle sa confiance au MRJC! Malheur!
publié dans nouvelles de chrétienté le 17 février 2018
L’épiscopat renouvelle sa confiance au MRJC !
Dans le numéro 2548 de votre Bulletin, nous dénoncions la prise de position du MRJC (Mouvement rural de la jeunesse chrétienne) qui, à l’occasion de la Marche pour la vie, avait cru devoir déclarer que l’avortement est « un droit fondamental. » Une douzaine d’é- vêques ont protesté et quelques mouvements d’Eglise. La conférence épiscopale nous assure maintenant qu’ayant rencontré les responsables du MRJC le 29 janvier à Paris, tout est rentré dans l’ordre, le mouvement ayant reconnu sa «maladresse ». En conséquence de quoi, la Conférence des évêques de France lui a « renouvelé sa confiance » …et la subvention de 574.553 €. Le MJRC, pour mettre fin à la controverse a publié ensuite un communiqué, le 31 janvier, …où il ne renie rien ! On peut y lire :« A la suite de la rencontre entre les responsables du MRJC et les évêques du CMAF (Conseil épiscopal pour les mouvements et associations de fidèles) ce lundi 29 janvier, le MRJC reconnaît la confiance qui lui est accordée par l’Église pour porter et diffuser la doctrine sociale de l’Église dans la société. De ce fait, en tant que mouvement d’Église, il reconnaît que tout doit être mis en œuvre pour éduquer et prévenir les situations d’avortement. » Le MRJC reconnaît également que les « responsables du mouvement » ont besoin d’être formés sur ces questions « afin de porter une parole la plus juste » et que « Des temps spécifiques pour ces formations seront planifiés dans les mois qui viennent », est-il précisé. Cela a suffi à nos évêques pour leur renouveler leur confiance ! Or, il ne s’agit pas d’une rétractation en bonne et due forme sur « le droit fondamental » à l’avortement mais seulement de l’affirmation banale que « tout doit être mis en œuvre pour l’éviter » ce sur quoi tout le monde est à peu près d’accord ; chez les partisans du « droit à la vie » comme chez ceux du « droit à l’avortement », personne ne prétend que cette « opération » est souhaitable, à commencer par les femmes qui y succombent. Le MRJC se moque du monde et les évêques feignent de prendre cela comme un recul sur le fond. Ce mouvement s’engage seulement à prendre des cours du soir pour assurer sa « formation ». On doit en conclure qu’un mouvement mandaté par l’épiscopat a encore besoin de connaître le B-a Ba de la morale naturelle, donc catholique, que, jadis, un catéchumène connaissait au terme de son parcours. Le MRJC grâce à cette formation annonce une « parole plus juste » sur l’avortement, ce qui signifie que la parole antérieure était déjà juste, elle ne demande qu’à l’être un peu plus, alors qu’à l’évidence, elle était entièrement fausse et mauvaise en faisant d’un crime un droit. Mais le MRJC a sauvé l’essentiel : sa subvention. Des fidèles ont écrit aux évêques en les menaçant d’arrêter de cotiser au denier du culte si leur argent devait servir à défendre le « droit » à l’avortement par un mouvement qui se prétend catholique et que l’épiscopat reconnaît comme tel. On se rappelle qu’un militant du MRJC, Adrien Louandre, avait été choisi par l’épiscopat français pour représenter les jeunes catholiques à Rome lors du synode consacré à la jeunesse. Cette nomination est maintenue au motif que ce jeune homme