De l’Amazonie à l’Australie

On se rappelle que, lors des incendies qui ont ravagé l’Amazonie, il y a quelques mois, Emmanuel Macron s’en était pris non pas d’abord au réchauffement clima-tique mais à la politique du Brésil en la personne de son nouveau chef d’Etat. Au point de contester la souverai-neté du Brésil sur cette partie de son territoire au motif que la forêt amazonienne serait un bien collectif, appar-tenant au patrimoine mondial.

Et, aujourd’hui, pour l’Australie qui connaît des incendies encore plus terri-bles ? Rien !

Ce qui n’a pas manqué de frapper le prési-dent Bolsonaro : « Macron a-t-il dit quelque chose jus-qu’ici ? A-t-il parlé de remettre en question la souverai-neté de l’Australie ? » et de s’en prendre aussi au silence de Greta Thunberg, pourtant incorrigible bavarde.

Pour ce qui est de l’Australie, nos écolos et Macron invo-quent « le réchauffement climatique » sur toutes les an-tennes, réchauffement qui devient l’explication univer-selle de tous nos maux (mais pas encore de la grève à la SNCF !).

Or, ceux qui sont sur le terrain, aux antipo-des, ne voient pas la situation ainsi. Sur le site d’une as-sociation de pompiers volontaires australienne, la VFFA, on peut lire : « La gravité des feux n’a rien à voir avec le “changement climatique” mais avec de nouvelles règles “environnementales” sous l’impulsion des écolos du pays qui ont rendu l’entretien du bush impossible au nom de la biodiversité. » A cause de cela, « les pistes que pouvaient emprunter les pompiers sont mainte-nant envahies par la végétation et sont devenues im-pénétrables. » Le serpent écolo se mord une nouvelle fois la queue… G.B. (Souirce : le bulletin d’André Noël)