L’islamo-syndicalisme
publié dans regards sur le monde le 13 janvier 2020
Grèves : et maintenant l’islamo-syndicalisme !
Parmi les meneurs de la grève à la SNCF, la plus dure depuis des décennies, qui fit reculer, samedi dernier, le gouverne-ment sur « l’âge pivot », on trouve Anasse Kazib, délégué du personnel Sud-rail à Paris-Nord, coqueluche des chaînes de télé-vision que sa faconde séduit. Au point d’être devenu une « Grande Gueule » de RMC, aux côtés d’Alain Marschall et d’Olivier Truchot qui sont ses faire-valoir.
Ils ne veulent le connaître que sous sa défroque de syndicaliste. Mais il n’est pas que cela, loin de là !
C’est aussi – et sans doute principalement – un activiste pro-islamiste. En 2018, il a lancé un appel « contre les inégali-tés structurelles, le racisme, la ségrégation et le mépris permanent » qui frapperaient les musulmans. Il a été l’un des organisa-teurs de la « Marche contre l’islamophobie », le 10 novembre au cours de laquelle, outre la répétition de slogans anti-français, entrecoupés de l’invocation inlassablement répétée “Allah Akbar !” , des gamines arboraient une étoile jaune pour in-diquer que le sort des musulmanes était comparable à celui des juives durant l’occupation. Dans ses « tweets » on peut lire : : « On a été trop gentils » « Faut être une armée » « On va rentrer dans l’illégalité ! » Cela concer-ne sa double radicalisation, musulmane et syndicale.
S’il est le plus connu, il n’est pas le seul agitateur de l’islamo-syndicalisme qui sévit dans les sphères syndicales, principalement au sein de Sud, des gauchistes favorables à l’idéologie dite « décoloniale » dont les « racisés » seraient victimes. Les minorités ethniques, sexuelles, religieuses étant les nouvelles « damnées de la Terre », fers de lance de la révolution, les prolétaires de jadis faisant défaut puisqu’ils votent désormais Le Pen.
Ils sont nombreux, ces islamo-syndicalistes, à la RATP qui, de toutes les entreprises publiques, est la plus touchée par la radicali-sation, la SNCF venant juste après. Ce n’est pas nous qui le disons mais deux députés, l’un de l’opposition, Eric Diard, élu LR des Bouches-du-Rhône, l’autre de la majorité, Eric Poulliat, député LREM de Gironde. Ils ont publié, en juin dernier, un rapport sur le communautarisme dans les transports publics et plus précisément à la RATP mais qui n’a eu guère d’écho. Ils décrivent un « communautarisme rampant » et « un prosélytis-me religieux. »« Le domaine des transports est très impacté », af-firme Eric Diard.
Des faits ?
Ils sont légion et sont en nombre croissant ; les entre-prises publiques redoutant d’être accusées d’islamophobie ferment les yeux. Il y a cette conductrice de bus qui a choisi de partir au so-leil pendant la période du ramadan et qui a été « ostracisée par ses collègues » à son retour « parce que ça ne se fait pas ».
C’est aussi ce machiniste qui conduit son bus avec des gants pour ne pas être en contact avec de l’argent ou un volant tenu par des femmes.
Il y a ce nouveau salarié à qui l’on a «conseillé », à peine arrivé, de se rendre à la mosquée tous les vendredis, d’éviter les ré-unions « femmes et hommes mélangés. »
Il y a ces espaces de re-pos transformés en salles de prière, la dénonciation des « tenues avec des pantalons trop courts parce qu’il ne faut pas que le bas touche les chevilles selon certains textes », précisent les deux élus.
Un autre agent glisse qu’« au GPSR (NDLR : les agents de sécurité de la RATP) par exemple, certains membres refu-sent de travailler avec les collègues femmes. »
C’est encore John, contrôleur, qui affirme qu’« un collègue avait refusé de ren-contrer le responsable des ressources humaines parce que c’était une femme », etc.
Comme on ne se bouscule pas pour accepter des responsabilités syndicales et se porter candidat aux élections internes, notamment pour les représentants du personnel ou des comités d’hygiène, ces musulmans-là n’ont aucune peine à être investis quand ils se présentent.
Comment en est-on arrivé-là ? A cause de l’immigration musulmane à l’origine, bien sûr. On a voulu ensuite intégrer la postérité de la première génération d’immigrés. Le chômage étant la source de tous les maux des jeunes des banlieues, assu-rait-on, les entreprises publiques étaient instamment priées de privilégier l’embauche des « grands frères ». La RATP l’a fait avec d’autant plus de zèle qu’elle pensait limiter ainsi les caillassages de ses bus. « La RATP est l’une des rares entreprises à embaucher dans les quartiers difficiles, explique le député Poulliat. Elle a un objectif honorable : offrir des perspectives d’emplois, intégrer les jeunes à une mission de service public ou leur transmettre des valeurs. Mais, les problématiques des quartiers ont été transportées dans le service public. » Et, de là, dans le syndicalisme. Ces jeunes ont suivi la dérive de ceux de leur génération et de leur religion en s’islamisant de plus en plus. Cette politique de « discrimination positive » ne les pas intégrés à la société, leur identité n’est pas française, elle est musul-mane. Ils luttent contre la France chrétienne donc, pour eux, « mécréante », de deux manières désormais : ils la com-battent sur le plan religieux et communautaire et, de plus en plus, pour les plus expérimentés, sur le front syndical. « Faut être une armée, dit Anasse Kazib.(Source Le Bulletin d’André Noël)