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Entraide et Tradition

Le pape Benoît XVI à la synagogue de Rome

publié dans regards sur le monde le 19 janvier 2010


Le pape Benoît XVI à la synagogue de Rome
Le dimanche 17 janvier 2010

 

Alors que je visionnais la visite du pape Benoît XVI à la Synagogue de Rome sur le site du Vatican…au soir du dimanche 17 janvier 2010,

alors que j’appréciais le résumé qui en était fait par l’agence de presse « Zenit », une belle description fidèles de cette visite,

alors que je suivais le discours du pape, discours très émouvant sur la Shoah, sur les souffrances du peuple juif de Rome, sur l’importance de l’enseignement conciliaire tel qu’exprimé dans Nostra Aetate , enseignement définitif et normatif constituant « un élan décisif » , « un chemin irrévocable de dialogue, de fraternité et d’amitié »,

alors que j’écoutais le passage du discours sur le désir d’union des cœurs et du rapprochement des communautés juives et chrétiennes dans un combat commun pour « le bien de l’humanité » dans le respect des Dix commandements…

je ne pouvais pas ne pas penser aussi aux premiers chapitres des actes des Apôtres racontant le courage de Saint Pierre, le premier pape, s’adressant au peuple juif, face au Sanhédrin. Il n’avait qu’un mot à la bouche : celui de Notre Seigneur Jésus, celui du Christ-Jésus dont il confessait la divinité, la Résurrection – il en est le témoin – son rôle rédempteur et unique Sauveur, sans peur de la prison ni de la bastonnade.

 

Ce langage de Pierre, ce langage courageux, eut pour effet la conversions de nombreux juifs…C’est ainsi et pas autrement que s’est constituée l’église de Jérusalem.

 

Deux fois seulement le nom de « Jésus » fut cité par Benoît XVI, une fois d’une manière très « discrète» en relation avec les « dix commandements », une autre fois avec un peu plus solennité parce qu’en relation avec Moïse, le grand législateur du peuple hébreux..

 

En l’écoutant, je me demandais s’il ne risquait pas, de conforter les juifs de Rome et toutes les personnalités juives présentes, dans leur négation de Jésus, Messie. Ce qui est leur drame ! Car enfin, NSJC est bien la finalité de l’Ancien Testament, « la fin de la Loi », comme le dit saint Paul. C’est bien Lui qui est promis à Abraham et à tous les Patriarches. « Je ferai de toi une grande race, et je te bénirai, et je ferai grand ton nom et tu sera béni ; je bénirai ceux qui te béniront et je maudirai ceux qui te maudiront ; et en toi seront bénis tous les lignages de la terre ». Le peuple juif, fils d’Abraham, a donc son origine en Dieu, parce que c’est Lui qui le sélectionne du reste de l’humanité et parce qu’Il lui promet Sa bénédiction. Et c’est pourquoi on dit, à juste titre, que le peuple juif est « le peuple théologique » que Dieu s’est créé pour Lui. Mais cette grandeur d’Israël ne repose pas sur la descendance charnelle d’Abraham mais bien sur la foi qu’Abraham eut en la promesse de Dieu et qui a pour terme : Jésus, le Fils de Dieu, promis et annoncé dans toutes les Ecritures de l’Ancien Testament.. Je pensais au chapitre 11 de l’Epître aux Hébreux disant d’Abraham : « C’est par la foi qu’Abraham, obéissant à l’appel de Dieu, partit pour un pays qu’il devait recevoir en héritage, et se mit en chemin sans savoir où il allait. C’est par la foi qu’il séjourna dans la terre promise, comme dans une terre étrangère, habitant sous des tentes, ainsi qu’Isaac et Jacob, héritiers comme lui de la même promesse. Car il attendait la cité aux solides fondements, dont Dieu est l’architecte et le constructeur ». La seule descendance qui compte aux yeux de Dieu, c’est la descendance spirituelle fondée sur la foi et non sur la race charnelle. La race d’Abraham est grande parce que c’est elle qui nous apporte le Christ. C’est donc le Christ qui sanctifie et rend glorieux le lignage juif. Et non pas le contraire. De sorte que si ce peuple, avec l’ humilité d’Abraham,  croit au Christ qui sanctifie son lignage, il est appelé à être racine et tronc d’un olivier frondescent qui est l’Eglise de Jésus-Christ…Juif, saint Pierre, juif, saint Paul, les fondements de l’Eglise…Mais si, par contre, une partie de ce peuple rejette le Christ en se basant sur l’orgueil de sa race – « nous avons pour père Abraham » – il est appelé à être la racine et le Cep d’une vigne sauvage qui ne produit que des fruits amers de péché. Dans le premier cas, ce peuple sera Isaac, Jacob, Abel ; dans le second, ce peuple sera appelé à jouer le rôle d’Ismaël, d’Esaü, et de Caïn : – Et Ismaël était persécutant Isaac. – « Mais comme alors l’enfant de la chair persécutait l’enfant de l’esprit, il en est encore ainsi maintenant » dit Saint Paul aux Galates (Gal 4 29). Le peuple juif est bien le peuple de prédilection, « le peuple de l’Alliance » comme le dit Benoît XVI reprenant l’expression de Jean-Paul II, mais il l’est pour le Christ alors que certains d’entre eux et encore aujourd’hui…croient que c’est le Christ qui doit se glorifier de sa descendance charnel, généalogique. Autrement dit, ce n’est pas du Christ que viendrait la gloire du peuple « élu » mais de la chair d’Abraham. Leur « péché » consiste à rendre charnelles les divines promesses. De cette façon ils donnent valeur de substance à ce qui n’est que figure. Ils attendent le salut de ce qui n’est que signe. Et du Messie, qui est Celui qu’on attendait pour apporter au monde la grâce et la vérité, ils firent un dominateur politique, terrestre qui devait assurer et perpétuer la grandeur d’Israël sur toutes les nations assujetties comme esclaves à l’empire judaïque. Et c’est pourquoi ils ne reconnurent pas le Christ, ne voulurent pas le connaître, dans son humilité et ses souffrances et ne le reconnaissent toujours pas. Pour leur drame !
Voilà l’enseignement, je crois, de l’Eglise. Et je crains bien que le dialogue entre la Congrégation de la foi et les membres de la FSSPX échoppe sur ce point…entre autres

 

Quoi qu’il en soit, il est consolant et édifiant de relire les récits de la primitive Eglise. Ils nous permettent de comprendre que l’Eglise est divine et que les portes de l’Enfer ne prévaudront pas contre elle…malgré la faiblesse, dans le temps, des princes et de la hiérarchie catholique.

 

Relisons ces chapitres et retenons son langage, celui de Pierre.:

Chapitre 2

« Comme le jour de la Pentecôte était arrivé, ils étaient tous ensemble au même (lieu). Tout à coup, il vint du ciel un bruit comme celui d’un violent coup de vent, qui remplit toute la maison où ils étaient assis. Et ils virent paraître des langues séparées, comme de feu; et il s’en posa (une) sur chacun d’eux. Et tous furent remplis d’Esprit-Saint, et ils se mirent à parler en d’autres langues, selon ce que l’Esprit leur donnait de proférer.
Or il y avait, séjournant à Jérusalem, des Juifs, hommes pieux de toutes les nations qui sont sous le ciel. Ce bruit s’étant produit, la foule s’assembla et fut bouleversée, parce que chacun les entendait parler en sa propre langue. Ils étaient stupéfaits et s’étonnaient, disant :  » Tous ces gens qui parlent, ne sont-ils pas des Galiléens? Comment donc les entendons-nous chacun dans notre propre langue maternelle? Partes, Mèdes, Elamites, habitants de la Mésopotamie, de la Judée et de la Cappadoce, du Pont et de l’Asie, de la Phrygie et de la Pamphylie, de l’Egypte et des contrées de la Lybie Cyrénaïque, Romains résidant (ici), tant Juifs que prosélytes, Crétois et Arabes, nous les entendons dire dans nos langues les merveilles de Dieu.  » Ils étaient tous stupéfaits et ne savaient que penser, se disant l’un à
l’autre :  » Qu’est-ce que cela peut bien être?  » Mais d’autres disaient en se moquant :  » Ils sont pleins de vin doux. « 

Or Pierre, se présentant avec les Onze, éleva la voix et leur déclara :  » Juifs, et (vous) tous qui séjournez à Jérusalem, sachez bien ceci, et prêtez l’oreille à mes paroles. Ces hommes en effet ne sont point ivres, comme vous le supposez, car c’est la troisième heure du jour. Mais c’est ce qui a été dit par le prophète Joël : Il arrivera dans les derniers jours, dit Dieu, que je répandrai de mon Esprit sur toute chair, et vos fils et vos filles prophétiseront, et vos jeunes gens auront des visions, et vos vieillards auront des songes. Oui, en ces jours-là, je répandrai de monEsprit sur mes serviteurs et sur mes servantes, et ils prophétiseront. Et je ferai paraître des prodiges en haut dans le ciel, et des signes en bas sur la terre : du sang, du feu, de la fumée en éruption; le soleil se changera en ténèbres, et la lune en sang, avant que vienne le jour du Seigneur, le (jour) grand et éclatant. Alors quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé.

« Israélites, écoutez ces paroles : Jésus de Nazareth, homme que Dieu a accrédité auprès de vous par les miracles, les prodiges et les signes que Dieu a faits par lui au milieu de vous, comme vous le savez vous-mêmes; lui, livré selon le dessein arrêté et la prescience de Dieu, que vous avez fait mourir en le crucifiant par la main des impies, Dieu l’a ressuscité, déliant les liens de la mort, parce qu’il n’était pas possible qu’elle le tînt en son pouvoir. David, en effet, dit à son sujet : Je voyais, continuellement le Seigneur devant moi, parce qu’il est à ma droite, afin que je ne sois point ébranlé. C’est pour cela que mon cœur s’est réjoui, et que ma langue a été dans l’allégresse, et qu’aussi même ma chair reposera dans l’espérance : parce que vous n’abandonnerez pas mon âme dans le séjour des morts, et
vous ne permettrez pas que votre Saint voie la décomposition. Vous m’avez fait connaître les chemins de la vie; vous me remplirez de joie par (la vue de) votre face. Mes frères, il est permis de vous dire avec assurance du patriarche David, qu’il est mort, qu’il a été enterré et que son tombeau est encore aujourd’hui parmi nous. Comme donc il était prophète et savait que Dieu lui avait juré par serment de faire asseoir sur son trône un fils de son sang, voyant d’avance, il a parlé de la résurrection du Christ, (disant) et qu’il n’a pas été abandonné dans le séjour des morts, et que sa chair n’a pas vu la décomposition. C’est ce Jésus que Dieu a ressuscité : nous en sommes tous témoins. Ayant donc été élevé par la droite de Dieu et ayant reçu du Père l’Esprit-Saint promis, il a répandu ce que vous voyez et entendez. Car, David n’est pas monté aux cieux, mais il dit lui-même : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Asseyez-vous à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de vos ennemis un escabeau pour vos pieds. Que toute la maison d’Israël sache donc avec certitude que Dieu l’a fait et Seigneur et Christ, ce Jésus que vous avez crucifié.  »
Or, en entendant (cela), ils eurent le cœur transpercé, et ils dirent à Pierre et aux autres apôtres :  » Frères, que ferons-nous? « 

 

« Pierre leur dit :  » Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ pour la rémission de vos péchés, et vous recevrez le don du Saint-Esprit, car la promesse est pour vous, et pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, autant qu’en appellera le Seigneur notre Dieu. « 

« Et avec force autres paroles il donna son témoignage; et il les exhortait en disant :  » Sauvez-vous de cette génération perverse !  » Eux donc, ayant accueilli sa parole, furent baptisés; et ce jour-là s’adjoignirent environ trois mille personnes.
….
Mais lisons encore ce chapitre 3, Nous retrouverons la joie !

Chapitre 3

 

« Or Pierre et Jean montaient au temple à l’heure de la prière, la neuvième. Et il y avait un homme, boiteux de naissance, qu’on apportait et posait chaque jour près de la porte du temple appelée la Belle, pour demander l’aumône à ceux qui entraient dans le temple. Lui, voyant Pierre et Jean qui allaient entrer dans le temple, leur demanda l’aumône.

Mais Pierre, le fixant, avec Jean, (lui) dit :  » Regarde-nous.  » Et il tenait (les yeux) sur eux, s’attendant à recevoir d’eux quelque chose. Mais Pierre (lui) dit :  » Je n’ai ni argent ni or; mais ce que j’ai, je te le donne : au nom de Jésus-Christ de Nazareth, marche !  » Et le prenant par la main droite, il le souleva. A l’instant les plantes de ses pieds et ses chevilles devinrent fermes; d’un bond il fut debout, et il marchait, et il entra avec eux dans le temple, marchant, sautant et louant Dieu. Tout le peuple le vit qui marchait et qui louait Dieu. Ils le reconnaissaient comme étant celui-là qui s’asseyait près de la Belle Porte du temple pour (demander) l’aumône, et ils furent remplis d’étonnement et de stupeur pour ce qui lui était arrivé.
Or, comme il tenait Pierre et Jean, tout le peuple accourut vers eux au portique dit de Salomon, pris de stupeur.

Voyant cela, Pierre s’adressa au peuple :  » Israélites, pourquoi vous étonnez-vous de cela? Et pourquoi tenez-vous les yeux fixés sur nous comme si c’était par notre propre puissance ou par notre piété que nous l’eussions fait marcher? Le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, le Dieu de nos pères, a glorifié son serviteur Jésus, que vous avez livré et que vous avez renié devant Pilate, alors qu’il était d’avis de le relâcher. Mais vous, vous avez renié le Saint et le Juste, et vous avez sollicité la grâce d’un meurtrier. Vous avez fait mourir le chef de la vie, que Dieu a ressuscité des morts : de quoi nous sommes témoins. C’est par la foi en son nom que son nom a raffermi celui que vous voyez et que vous connaissez; et la foi qui (vient) par lui a donné à celui-ci, devant vous tous, cette parfaite guérison.
Et maintenant, frères, je sais bien que vous avez agi par ignorance, ainsi que vos magistrats,
mais Dieu a accompli ainsi ce qu’il avait prédit par la bouche de tous les prophètes, que son Christ souffrirait. Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos péchés soient
effacés, de façon que des temps de rafraîchissement viennent d’auprès du Seigneur, et qu’il envoie le Christ qui vous a été destiné, Jésus, que le ciel doit recevoir jusques aux temps du rétablissement de toutes choses, dont Dieu a parlé autrefois par la bouche de ses saints prophètes. Moïse d’une part a dit : Le Seigneur notre Dieu vous suscitera d’entre vos
frères un prophète comme moi; vous l’écouterez en tout ce qu’il vous dira. Et quiconque n’écoutera pas ce prophète sera exterminé du peuple. Et, d’autre part, tous les prophètes, depuis Samuel et les autres à la suite, tous ceux qui ont parlé ont aussi annoncé ces jours-là. Vous êtes, vous, les fils des prophètes et de l’alliance que Dieu a conclue avec vos pères, lorsqu’il a dit à Abraham : Et en ta postérité seront bénies toutes les familles de la terre.
C’est à vous premièrement que Dieu, ayant suscité son serviteur, l’a envoyé pour vous bénir, en détournant chacun de vous de ses iniquités.

Chapitre 4

« Or, pendant qu’ils parlaient au peuple, survinrent près d’eux, les prêtres, le commandant du temple et les Sadducéens, fort mécontents de ce qu’ils enseignaient le peuple et annonçaient en Jésus la résurrection d’entre les morts. Ils portèrent les mains sur eux et (les) mirent en prison jusqu’au lendemain, car c’était déjà le soir. Cependant beaucoup de ceux qui avaient entendu le discours crurent, et le nombre des hommes devint de cinq mille environ.
Puis, le lendemain, leurs chefs, les Anciens et les scribes de Jérusalem s’assemblèrent, ainsi que Anne le grand prêtre, Caïphe, Jean, Alexandre, et tous ceux qui étaient de famille pontificale. Et les ayant fait comparaître devant eux, ils demandèrent :  » Par quel pouvoir et au nom de qui avez-vous fait cela? « 

Alors Pierre, rempli du Saint-Esprit, leur dit :  » Chefs du peuple et Anciens, puisqu’on nous interroge aujourd’hui sur un bienfait (accordé) à un infirme, (pour savoir) comment cet homme a été guéri, sachez-le bien, vous tous, et tout le peuple, d’Israël : C’est par le nom de Jésus-Christ de Nazareth, que vous avez crucifié, que Dieu a ressuscité des morts, c’est par lui que cet homme est présent devant vous en pleine santé. C’est lui, la pierre rejetée par vous les constructeurs, qui est devenue tête d’angle. Et le salut n’est en aucun autre, car il n’est sous le ciel aucun autre nom donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés.  »
Lorsqu’ils virent l’assurance de Pierre et de Jean, sachant qu’ils étaient des hommes sans instruction et du commun, ils étaient étonnés, et ils les reconnaissaient pour avoir été avec Jésus. Mais, comme ils voyaient debout, avec eux, l’homme qui avait été guéri, ils
n’avaient rien à répliquer. Les ayant fait sortir du sanhédrin, ils se consultèrent entre eux, disant :  » Que ferons-nous à ces hommes? Qu’un miracle manifeste soit arrivé par
eux, la chose est claire pour tous les habitants de Jérusalem, et nous ne pouvons le nier. Mais pour que cela ne se répande pas davantage parmi le peuple, défendons-leur avec menaces de parler désormais en ce nom-là à qui que ce soit.  » Et, les ayant rappelés, ils leur interdirent absolument de parler et d’enseigner au nom de Jésus.

« Pierre et Jean, répliquant, leur dirent :  » Jugez s’il est juste devant Dieu de vous écouter plutôt que Dieu; car, pour nous, nous ne pouvons pas ne pas dire ce que nous avons vu et entendu.  »

« 

Après leur avoir fait des menaces, ils les relâchèrent, ne trouvant aucun moyen de les punir, à cause du peuple, parce que tous glorifiaient Dieu de ce qui était arrivé. En effet, l’homme à qui était arrivée cette guérison merveilleuse avait plus de quarante ans.
Une fois relâchés, ils allèrent vers les leurs et racontèrent tout ce que les grands prêtres et les Anciens leur avaient dit. Ce qu’ayant entendu, eux élevèrent d’un même cœur la voix vers Dieu, en disant :  » Maître, c’est vous qui avez fait le ciel, la terre, la mer et tout ce
qu’ils renferment; qui avez dit par l’Esprit-Saint, [par la] bouche de [notre père] David, votre serviteur : Pourquoi les nations ont-elles frémi, et les peuples ont-ils formé de vains (projets)? Les rois de la terre se sont présentés, et les chefs se sont ligués ensemble contre le Seigneur et contre son Oint. Car, en vérité, ils se sont ligués dans cette ville contre votre saint serviteur Jésus, que vous avez oint, Hérode et Ponce-Pilate avec les nations et les peuples d’Israël, afin de faire ce que votre main et votre volonté avaient fixé d’avance pour arriver. Et maintenant, Seigneur, considérez leurs menaces, et donnez à vos serviteurs d’annoncer votre parole en toute assurance, en étendant votre main pour qu’il se fasse des guérisons, des miracles et des prodiges, par le nom de votre saint serviteur Jésus.  »
….
 

Chapitre 5
….

« Beaucoup de miracles et de prodiges se faisaient parmi le peuple par les mains des apôtres….De plus en plus s’adjoignaient des croyants au Seigneur, hommes et femmes en masse, à tel point qu’on apportait les malades dans les rues et qu’on les plaçait
sur des lits et des grabats, afin que, lorsque Pierre passerait, son ombre au moins couvrît quelqu’un d’eux. On venait même en foule des villes voisines de Jérusalem, amenant des malades et des (gens) tourmentés par des esprits impurs, qui tous étaient guéris.
Alors le grand prêtre et tous ses adhérents, savoir la secte des Sadducéens, furent remplis de jalousie; ils portèrent les mains sur les apôtres et les mirent dans la prison publique. Mais un ange du Seigneur, ayant ouvert pendant la nuit les portes de la prison, les fit sortir, disant :  » Allez, et debout annoncez au peuple dans le temple toutes ces paroles de vie.  »
Ce qu’ayant entendu, ils entrèrent de grand matin dans le temple, et ils (y) enseignaient.
Mais le grand prêtre étant survenu ainsi que ses adhérents, ils convoquèrent le sanhédrin et tout le sénat des fils d’Israël, et ils envoyèrent à la geôle pour qu’on les amenât. Or, en arrivant, les satellites ne les trouvèrent pas dans la prison; ils s’en revinrent et firent leur rapport, disant :  » Nous avons trouvé la geôle fermée de manière sûre et les gardes debout
devant les portes; mais, après avoir ouvert, nous n’avons trouvé personne dedans.  » Quand le commandant du temple et les grands prêtres eurent entendu ces paroles, ils en furent embarrassés, (se demandant) ce que cela pouvait devenir. Mais survint quelqu’un qui leur annonça :  » Voilà que les hommes que vous aviez mis en prison se tiennent dans le temple et enseignent le peuple.  »
Alors le commandant partit avec les satellites et les amena sans violence, car ils craignaient d’être lapidés par le peuple. Les ayant amenés, il les firent comparaître devant le sanhédrin, et le grand prêtre les interrogea, disant :  » Nous vous avions expressément défendu d’enseigner en ce nom, et voilà que vous avez rempli Jérusalem de votre enseignement, et que vous voulez faire retomber sur nous le sang de cet homme !  »
Pierre et les apôtres répondirent :  » Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. Le Dieu de nos pères a ressuscité Jésus, que vous aviez fait mourir en le suspendant au bois. Dieu l’a élevé par sa droite comme chef et sauveur, pour donner à Israël repentir et rémission des péchés. Et nous sommes, nous, témoins de ces choses, et aussi l’Esprit-Saint que
Dieu a donné à ceux qui lui obéissent.  »
Exaspérés de ce qu’ils venaient d’entendre, ils voulaient les faire mourir ».

Suit le récit du sage conseil de GamalielM : « si cette entreprise ou cette œuvre vient des hommes, elle s’effondrera; mais si elle vient de Dieu, vous ne sauriez l’abattre. Ne courez pas le risque d’avoir lutté contre Dieu même. « 

Ils se rangèrent à son avis et, ayant rappelé les apôtres, ils (les) firent battre de verges et (leur) défendirent de parler au nom de Jésus; puis ils (les) relâchèrent. Eux donc s’en allèrent joyeux de devant le sanhédrin, parce qu’ils avaient été jugés dignes de souffrir des opprobres à cause du nom (de Jésus). Et chaque jour, dans le temple et dans les maisons, ils ne cessaient d’enseigner et de prêcher le Christ Jésus.
 

Chapitre 6

C’est le choix des diacres, dont Etienne.

« Etienne, plein de grâce et de force, faisait des prodiges et de grands miracles parmi le peuple. Mais il se leva des gens de la synagogue dite des Affranchis, et des Cyrénéens, et des Alexandrins, et de ceux de Cilicie et d’Asie, qui disputèrent avec Etienne; et ils ne pouvaient résister à sa sagesse ni à l’Esprit par lequel il parlait. Alors ils subornèrent des hommes qui dirent :  » Nous l’avons entendu proférer des paroles blasphématoires contre Moïse et contre Dieu.  » Ils excitèrent le peuple, les Anciens et les scribes, et étant survenus, ils l’enlevèrent et le menèrent au sanhédrin. Et ils produisirent de faux témoins qui disaient :  » Cet homme ne cesse de proférer des paroles contre le lieu saint et contre la Loi, car nous l’avons entendu dire que ce Jésus de Nazareth détruira ce lieu et changera les coutumes que Moïse nous a transmises.  »
Tous ceux qui siégeaient dans le sanhédrin fixèrent les yeux sur lui et virent son visage pareil au visage d’un ange.
 

Chapitre 7

Le grand prêtre dit :  » En est-il bien ainsi?  »
Lui répondit :  » Frères et pères, écoutez. Le Dieu de gloire apparut à notre père Abraham, lorsqu’il était en Mésopotamie, avant qu’il demeurât à Harran ».

Saint Etienne raconte alors toute l’Histoire Sainte, en commençant par l’histoire d’Abraham, par l’histoire de Jacob, de Joseph, de Moïse. Puis il en arrive à David. A Salomon et conclut :

« (Hommes) au cou raide, incirconcis de cœur et d’oreille, vous résistez toujours à l’Esprit-Saint : tels vos pères, tels vous-mêmes. Lequel des prophètes vos pères n’ont-ils pas persécuté? Ils ont même tué ceux qui prédisaient la venue du Juste, envers lequel maintenant vous êtes devenus traîtres et meurtriers, (vous) qui avez reçu la Loi par le ministère des anges, et ne l’avez pas gardée !  »
En entendant ces paroles, ils avaient le cœur exaspéré, et ils grinçaient des dents contre lui. Mais (Etienne), qui était rempli de l’Esprit-Saint, ayant fixé les yeux au ciel, vit la gloire de Dieu et Jésus debout à la droite de Dieu, et il dit :  » Voici que je vois les cieux ouverts et le Fils de l’homme debout à la droite de Dieu. «  Ils poussèrent de grands cris, se bouchèrent les oreilles et se jetèrent tous ensemble sur lui; et après l’avoir entraîné hors de la ville, ils le lapidèrent. Les témoins déposèrent leurs vêtements aux pieds d’un jeune homme nommé Saul. Pendant qu’ils lapidaient Etienne, il priait disant :  » Seigneur Jésus, recevez mon esprit ! «  S’étant mis à genoux, il s’écria d’une voix forte :  » Seigneur, ne leur imputez pas ce péché !  » Et, cela dit, il mourut ».

———————

Ce langage de Saint Etienne fait honneur à NSJC et à l’Eglise. C’est le seul langage digne de l’Eglise. C’est le message évangélique. C’est l’Evangile, l’évangile de vie. Il est, il est vrai, périlleux…Si on ne peut le tenir dans un lieu pour mille raisons que je ne connais pas…pourquoi aller dans ce lieu et faire un discours que saint Pierre, premier Pape, ne tenait pas, ni saint Jean, le disciple bien aimé, ni saint Etienne, premier diacre ?

Saint Paul, lui aussi, ne voulait connaître que « Jésus et Jésus crucifié » lui qui aurait donné sa vie pour la conversion de ses « frères » juifs. Il enseignait pourtant, dans son Epître aux Romains, aux chapitres 9-11, que le grand mal des Juifs était la négation de « Celui qui devait venir ».
 

Chapitre 9

« Je dis la vérité dans le Christ, je ne mens point, ma conscience m’en rend témoignage par l’Esprit-Saint : j’éprouve une grande tristesse et j’ai au cœur une douleur incessante. Car je souhaiterais d’être moi-même anathème, loin du Christ, pour mes frères, mes parents selon la chair, qui sont Israélites, à qui appartiennent l’adoption, et la gloire, et les alliances, et la Loi, et le culte, et les promesses, et les patriarches, et de qui est issu le Christ selon la chair, lequel est au-dessus de toutes choses, Dieu, béni éternellement. Amen ! »

Saint Paul énumère là toutes les raisons de glorifier ce peuple juif, son peuple. Mais beaucoup furent infidèles :

« … Tous ceux qui descendent d’Israël ne sont pas le véritable Israël, et pour être la postérité d’Abraham, tous ne sont pas ses enfants; mais  » C’est la postérité d’Isaac qui sera dite la postérité « , c’est-à-dire que ce sont les enfants de la promesse qui sont regardés comme
la postérité d’Abraham.

…..

« Que dirons- donc? Que les Gentils, qui ne cherchaient pas la justice, on atteint la justice, mais la justice qui vient de la foi, tandis qu’Israël, qui cherchait une loi de justice, n’est point venu à une loi de justice. Pourquoi? Parce qu’il a cherché à l’atteindre, non par la foi, mais comme s’il avait pu arriver par les œuvres. Il s’est heurté contre la pierre d’achoppement, selon qu’il est écrit :  » Voici que je mets en Sion une pierre d’achoppement et un rocher de scandale, mais quiconque croit en lui ne sera pas confondu.  »
 

Chapitre 10

« Frères, le vœu de mon cœur et ma prière à Dieu pour eux, c’est qu’ils soient sauvés.
Car je leur rends le témoignage qu’ils ont du zèle pour Dieu, mais c’est un zèle mal éclairé.
Ne connaissant pas la justice de Dieu, et cherchant à établir leur propre justice, ils ne se sont pas soumis à la justice de Dieu. C’est qu’en effet la fin de la Loi c’est le Christ, pour la justification de tout homme qui croit ».

….

« Si tu confesses de ta bouche Jésus comme Seigneur, et si tu crois dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité des morts tu seras sauvé. Car c’est en croyant de cœur qu’on parvient à la justice, et c’est en confessant de bouche qu’on parvient au salut, selon ce que dit l’Ecriture :  » Quiconque croit en lui ne sera pas confondu.  » Il n’y a pas de différence entre le Juif et le Gentil, parce que le même Christ est le Seigneur de tous, étant riche envers tous ceux qui l’invoquent. Car  » quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé.  » »

Alors arrive le grand reproche de Saint Paul : le manque de prédicateur :

« Comment donc invoquera-t-on celui en qui on n’a pas encore cru? Et comment croira-t-on en celui dont on n’a pas entendu parler? Et comment en entendra-t-on parler s’il n’y a pas de prédicateur? Et comment seront-ils prédicateurs, s’ils ne sont pas envoyés? selon qu’il
est écrit :  » Qu’ils sont beaux les pieds de ceux qui annoncent le bonheur !  » Mais tous n’ont pas obéi à l’Evangile; car Isaïe dit :  » Seigneur, qui a cru à
notre prédication?  » Ainsi la foi vient de la prédication entendue, et la prédication se fait par la parole de Dieu.

Mais je demande : n’ont-ils pas entendu? Au contraire :  » Leur voix est allée vers toute la terre, et leurs paroles jusqu’aux extrémités du monde.  » Je demande encore : Israël n’en a-t-il pas eu connaissance? Moïse le premier a dit :  » J’exciterai votre jalousie contre une nation qui n’en est pas une; j’exciterai votre colère contre une nation sans intelligence.  » Et Isaïe pousse la hardiesse jusqu’à dire :  » J’ai été trouvé par ceux qui ne me cherchaient pas, je me suis manifesté à ceux qui ne me demandaient pas.  » Mais au sujet d’Israël il dit :  » J’ai tendu mes mains tout le jour vers un peuple incroyant et rebelle. »
 

Chapitre 11

« Je dis donc : Est-ce que Dieu a rejeté son peuple? Loin de là ! Car moi aussi, je suis Israélite de la postérité d’Abraham, de la race de Benjamin. Non, Dieu n’a pas rejeté son peuple, qu’il a connu d’avance. Ne savez-vous pas ce que l’Ecriture rapporte dans le chapitre d’Elie, comment il adresse à Dieu cette plainte contre Israël :  » Seigneur, ils ont tué vos prophètes, ils ont renversé vos autels, je suis resté moi seul, et ils en veulent à ma vie.  »
Mais que lui répond la voix divine? Je me suis réservé sept mille hommes qui n’ont pas fléchi le genou devant Baal.  » De même aussi, dans le temps présent, il y a une réserve selon un choix de grâce.
Or, si c’est par grâce, ce n’est plus par les œuvres; autrement la grâce cesse d’être une grâce. [Et si c’est par les œuvres, ce n’est plus une grâce; autrement l’œuvre cesse d’être une œuvre.]

« Que dirons-nous donc? Ce qu’Israël cherche, il ne l’a pas obtenu; mais ceux que Dieu a choisis l’ont obtenu, tandis que les autres ont été aveuglés, selon qu’il est écrit :  » Dieu leur a donné un esprit d’étourdissement, des yeux pour ne pont voir, et des oreilles pour ne point entendre, jusqu’à ce jour.  » Et David dit :  » Que leur table leur devienne un piège, un lacet, un trébuchet et un juste châtiment ! Que leurs yeux soient obscurcis pour ne point voir; tiens leur dos continuellement courbé !  »
« Je demande donc, Ont-ils bronché, afin de tomber pour toujours? Loin de là, mais par leur chute, le salut est arrivé aux Gentils, de manière à exciter la jalousie d’Israël. Or, si leur chute a été la richesse du monde, et leur amoindrissement la richesse des Gentils, que ne sera pas leur plénitude ! En effet, je vous le dis, à vous, chrétiens nés dans la gentilité : moi-même,
en tant qu’apôtre des Gentils, je m’efforce de rendre mon ministère glorieux, afin, s’il est possible, d’exciter la jalousie de ceux de mon sang, et d’en sauver quelques-uns. Car si leur rejet a été la réconciliation du monde, que sera leur réintégration, sinon une résurrection d’entre les morts? Si les prémices sont saintes, la masses l’est aussi; et si la racine est sainte,
les branches le sont aussi.

« Mais si quelques-unes des branches ont été retranchées, et si toi, qui n’étais qu’un olivier sauvage, tu as été enté à leur place et rendu participant de la racine et de la sève de l’olivier, ne te glorifie pas à l’encontre des branches. Si tu te glorifies, sache que ce n’est pas toi qui portes la racine, mais que c’est la racine qui te porte. Tu diras donc : Ces branches ont été retranchées, afin que moi je fusse enté. Cela est vrai; ils ont été retranchés à cause de leur incrédulité, et toi, tu subsistes par la foi; garde-toi de pensées orgueilleuses, mais crains. Car si Dieu n’a pas épargné les branches naturelles, crains qu’il ne t’épargne pas non plus. Considère donc la bonté et la sévérité de Dieu : sa sévérité envers ceux qui sont tombés, et sa bonté envers toi, si tu te maintiens dans cette bonté; autrement toi aussi tu seras retranché. Eux aussi, s’ils ne persévèrent pas dans leur incrédulité, ils seront entés; car Dieu est puissant pour les enter de nouveau. Si toi, tu as été coupé sur un olivier de nature sauvage, et enté, contrairement à ta nature, sur l’olivier franc, à plus forte raison les branches
naturelles seront-elles entées sur leur propre olivier.

« Car je ne veux pas, frères, que vous ignoriez ce mystère, afin que vous ne soyez pas sages à vos propres yeux : c’est qu’une partie d’Israël est tombée dans l’aveuglement jusqu’à ce que la masse des Gentils soit entée. Et ainsi tout Israël sera sauvé, selon qu’il est écrit :  » Le libérateur viendra de Sion, et il éloignera de Jacob toute impiété; et ce sera mon alliance avec eux, lorsque j’aurai ôté leurs péchés. Il est vrai, en ce qui concerne l’Evangile, ils sont encore ennemis à cause de vous; mais eu égard au choix divin, ils sont aimés à cause de leurs pères. Car les dons et la vocation de Dieu sont sans repentance. Et comme vous-mêmes autrefois vous avez désobéi à Dieu, et que, par le fait de leur désobéissance, vous avez maintenant obtenu miséricorde, de même, eux aussi, ils ont maintenant désobéi, à cause de la miséricorde qui vous a été faite, afin qu’ils obtiennent également miséricorde. Car Dieu a enfermé tous les hommes dans la désobéissance, pour faire miséricorde à tous.

« O profondeur inépuisable et de la sagesse et de la science de Dieu ! Que ses jugements sont insondables et ses voies incompréhensibles ! Car  » qui a connu la pensée du Seigneur ou qui a été son conseiller?  » Ou bien  » qui lui a donné le premier, pour qu’il ait à recevoir en retour?
De lui, par lui et pour lui sont toutes choses. A lui la gloire dans tous les siècles ! Amen !

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Très belle évocation de la gloire et de la misère du peuple juif et de son retour futur dans le sein de l’Eglise par la profession de la foi en le Christ déjà venu chez Lui. « Il est venu chez les siens et les siens ne l’on pas connu…. Mais à tous ceux qui l’ont reçu il leur a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu , à ceux qui croient en son nom ».(Jn 1).

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En écoutant le pape, je pensais aussi à cette très belle profession de Saint Jean dans sa première Epître : «

Chapitre 1

« Ce qui était dès le commencement ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et ce que nos mains ont touché, du Verbe de vie, – car la Vie a été manifestée, et nous l’avons vue, et nous lui rendons témoignage, et nous vous annonçons la Vie éternelle, qui était dans le sein du Père et qui nous a été manifestée – ce que nous avons vu et entendu, nous nous l’annonçons, afin que vous aussi vous soyez en communion avec nous, et que notre communion soit avec le Père et avec son Fils Jésus-Christ. Et nous vous écrivons ces choses, afin que votre joie soit complète. Le message qu’il nous a fait entendre, et que nous vous annonçons à notre tour, c’est que Dieu est lumière, et qu’il n’y a point en lui de ténèbres. Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons, et nous ne pratiquons pas la vérité. Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de Jésus[-Christ], son Fils, nous purifie de tout péché. »
…..

chapitre 2

 

« Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ, le juste. Il est lui-même une victime de propitiation pour nos péchés, non seulement pour les nôtres, mais pour ceux du monde entier. ….Je vous écris, petits enfants, parce que vos péchés vous sont remis à cause de son nom..
….

« Qui est le menteur, sinon celui qui nie que Jésus est le Christ ? Celui-là est l’antéchrist, qui nie le Père et le Fils. Quiconque nie le Fils, n’a pas non plus le Père ; celui qui confesse le Fils, a aussi le Père.


« Et maintenant, mes petits enfants, demeurez en lui, afin que, lorsqu’il paraîtra, nous ayons de l’assurance, et que nous ne soyons pas, à son avènement, rejetés loin de lui avec confusion. Si vous savez qu’il est juste, reconnaissez que quiconque pratique la justice est né de lui.

 

Chapitre 3
……

« Quoi que ce soit que nous demandions, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements, et que nous faisons ce qui est agréable à ses yeux. Et son commandement est que nous croyions au nom de son Fils, Jésus-Christ, et que nous nous aimions les uns les autres, comme il nous en a donné le commandement. Celui qui garde ses commandements, demeure en Dieu et Dieu en lui, et nous connaissons qu’il demeure en nous par l’Esprit qu’il nous a donné. »

 

Chapitre 4

….
« Vous reconnaîtrez à ceci l’esprit de Dieu : tout esprit qui confesse Jésus-Christ venu en chair est de Dieu ; et tout esprit qui ne confesse pas ce Jésus n’est pas de Dieu : c’est celui de l’antéchrist; dont on vous a annoncé la venue, et qui maintenant est déjà dans le monde.
….

« Il a manifesté son amour pour nous en envoyant son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui. Et cet amour consiste en ce que ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais lui qui nous a aimés et qui a envoyé son Fils comme victime de propitiation pour nos péchés…. Et nous, nous avons contemplé et nous attestons que le Père nous a envoyé le Fils comme Sauveur du monde. Celui qui confessera que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui et lui en Dieu. Et nous, nous avons connu l’amour que Dieu a pour nous, et nous y avons cru. Dieu est amour ; et celui qui demeure dans l’amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui. La perfection de l’amour en nous, c’est que nous ayons une confiance assurée au jour du jugement ; car tel est Jésus-Christ, tels nous sommes aussi dans ce monde ».

 

Chapitre 5

« Quiconque croit que Jésus est le Christ, est né de Dieu ; et quiconque aime celui qui l’a engendré, aime aussi celui qui est né de lui. A cette marque nous connaissons que nous aimons les enfants de Dieu, si nous aimons Dieu, et si nous observons ses commandements. Car c’est aimer Dieu que de garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles, parce que tout ce qui est né de Dieu remporte la victoire sur le monde ;
et la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi.Qui est celui qui est vainqueur du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ?
C’est ce même Jésus-Christ qui est venu par l’eau et par le sang, non avec l’eau seulement, mais avec l’eau et avec le sang. Et c’est l’Esprit qui rend témoignage, par ce que l’Esprit est la vérité. Car il y en a trois qui rendent témoignage [dans le ciel : le Père, le Verbe et l’Esprit ; et ces trois sont un. Et il y en a trois qui rendent témoignage sur la terre] : l’Esprit, l’eau et le sang ; et ces trois sont d’accord. Si nous recevons le témoignage des hommes, le témoignage de Dieu est plus grand ; et c’est bien là le témoignage de Dieu, qui a rendu témoignage à son Fils. Celui qui croit au Fils de Dieu a ce témoignage (de Dieu) en lui-même ; celui qui ne croit pas Dieu, le fait menteur, puisqu’il n’a pas cru au témoignage que Dieu a rendu à son Fils. Et voici ce témoignage, c’est que, Dieu nous a donne la vie éternelle, et que cette vie est dans son Fils. Celui qui a le Fils a la vie ; celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie ».
….
« Mais nous savons que le Fils de Dieu est venu, et qu’il nous a donné l’intelligence pour connaître le vrai Dieu, et nous sommes en ce vrai Dieu, étant en son Fils Jésus-Christ.
C’est lui qui est le Dieu véritable et la vie éternelle. Mes petits-enfants, gardez-vous des idoles ».

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Voilà les vraies paroles de vie que le pape aurait pu tenir le 17 janvier 2009 en la Synagogue de Rome et qu’il n’a pas tenues. Pourquoi ? Je n’en sais pas les raisons. Mais je me souviens des paroles de NSJC en l’Evangile de saint Jean :

« Lorsque le Consolateur que je vous enverrai d’auprès du Père, l’Esprit de vérité qui procède du Père, sera venu, il rendra témoignage de moi. Et vous aussi, vous me rendrez témoignage, parce que vous êtes avec moi dès le commencement. Je vous ai dit ces choses, afin que vous ne soyez pas scandalisés. Ils vous chasseront des synagogues; et même l’heure vient où quiconque vous fera mourir, croira faire à Dieu un sacrifice agréable. Et ils agiront ainsi, parce qu’ils n’ont connu ni mon Père, ni moi. Mais je vous l’ai dit afin que, lorsque l’heure sera venue, vous vous souveniez que je vous l’ai annoncé » (Jn 15 26-27, 16 1-4).
« Ils vous chasseront des synagogues… ». Alors faut-il y aller s’il y a crainte de ne pouvoir dire toute la vérité ?

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