Le cardinal Burke et le coronavirus
publié dans nouvelles de chrétienté le 27 mars 2020
En tant que citoyen des États-Unis, j’ai suivi la situation de la propagation du coronavirus dans mon pays et je sais que ceux qui vivent aux États-Unis s’inquiètent de plus en plus de faire cesser sa propagation, de peur qu’une situation comme celle de l’Italie ne se reproduise chez eux. Toute cette situation nous prédispose certainement à une profonde tristesse et aussi à la peur. Personne ne souhaite contracter la maladie liée au virus, ni la faire contracter par quelqu’un d’autre. Nous ne voulons surtout pas que nos chers aînés ou d’autres personnes ayant des problèmes de santé soient mis en danger de mort par la propagation du virus. Dans cette lutte contre la propagation du virus, nous nous trouvons tous en une sorte de retraite spirituelle forcée, confinés dans nos quartiers, sans pouvoir montrer les signes habituels d’affection à notre famille et à nos amis. Pour les personnes en quarantaine, l’isolement est évidemment encore plus sévère, puisqu’elles ne peuvent avoir de contact avec personne, même de loin. Si la maladie associée au virus ne suffisait pas à nous inquiéter en elle-même, nous ne pouvons ignorer la dévastation économique que la propagation du virus a causée, avec ses graves effets sur les individus et sur les familles, et sur ceux qui nous servent de tant de manières dans notre vie quotidienne. Bien sûr, nos pensées ne peuvent s’empêcher d’envisager la possibilité d’une dévastation encore plus grande de la population de nos pays et même du monde entier. Nous avons certainement raison de connaître et d’utiliser tous les moyens naturels pour nous défendre contre la contagion. C’est un acte de charité fondamental que d’utiliser tous les moyens prudents pour éviter de contracter ou de propager le coronavirus. Les moyens naturels de prévention de la propagation du virus doivent toutefois tenir compte de ce dont nous avons besoin pour vivre, par exemple l’accès à la nourriture, à l’eau et aux médicaments. L’État, par exemple, en imposant des restrictions toujours plus importantes à la circulation des personnes, prévoit que les individus puissent se rendre au supermarché et à la pharmacie, en respectant les précautions de distanciation sociale et d’utilisation des désinfectants de la part de tous.