Castaner doit partir.
publié dans regards sur le monde le 15 juin 2020
Christophe Castaner doit partir après avoir trahi la police !
Au bois de Vincennes comme au Champ de Mars, on a pu voir des policiers rappeler à l’ordre des familles ou des amis qui pique-niquaient au motif qu’ils ne respectaient pas ce « geste barrière » qu’est la « distanciation » physique. Certains grou-pes dépassant les dix personnes autorisées ont été verbalisés au tarif de 135 € par individu. Ah, mais ! Force doit rester à la loi, c’est pour le bien de tous. Et voilà que 20.000 manifestants et nombre d’émeutiers se sont réunis à Clichy l’autre semaine, suivis d’autres rassemblements samedi dernier contre le « racisme », à Paris et dans différentes villes, qui ont réuni des milliers de personnes, côte-à-côte, faisant fi des mesures-barrières, la plupart sans masque
. Tous ces rassemblements ont été interdits, au nom de la loi sur l’urgence sanitaire. Qu’a fait la police ? Rien. Pourquoi ? Le ministre de l’Intérieur a répondu et sa réponse est scandaleuse : «Les manifestations ne sont pas autorisées dans les faits car il y a un décret du premier ministre dans le cadre de la deuxième phase du déconfinement qui interdit les rassemblements de plus de dix personnes. Mais je crois que l’émotion mondia-le, qui est une émotion saine sur ce sujet, dépasse au fond les règles juridiques qui s’appliquent. »En conséquence : «Il n’y aura pas de sanction et de procès-verbal. »
Comment un ministre de la République, de l’Intérieur qui plus est, peut-il tenir un tel langage ? La loi interdisant ces rassem-blements ne s’appliquera pas, les participants bénéficieront d’une totale impunité, au nom de « l’émotion mondiale » d’autant plus qu’elle est « saine » a jugé le ministre !
Voilà un nouveau critère dans l’application de la loi : l’émotion.
Pas toutes les émotions, at-tention ! Il faut qu’elles soient « mondiales » et surtout « saines ». Ainsi, une manifestation locale contre l’immigration sauvage, le « mariage » gay ou la PMA pour tous, malsaine pour le politi-quement correct, sera sévèrement réprimée puisque toutes les manifestations sont interdites par la loi sur l’urgence sanitaire. Au demeurant, quoi qu’en dise le ministre, il serait toujours loisible à un officier de police judiciaire, qui a la loi pour lui, d’interpeller les contrevenants. Christophe Castaner ne peut exi-ger la non-application d’une loi dûment votée par le Parlement.
Mais peu importe au ministre que le virus qui circule encore et se multiplie dans plusieurs parties du monde engendre ou non une deuxième phase de la pandémie qui provoquerait de nou-veaux morts !
Beaucoup de ces individus hurlants viennent de Seine-Saint Denis, le département où le Covid19 a le plus sévi ; ils peuvent donc être le vecteur de cette nouvelle propagation.
On a pointé du doigt le rassemblement évangélique de Mul-house qui aurait provoqué la première phase de l’épidémie alors qu’il n’y avait non pas 20.000 personnes mais seulement 2.000 et que la loi sur l’urgence sanitaire n’était pas encore en vigueur. Ces manifestants qui émeuvent tant Christophe Castaner protes-tent, disent-ils, contre le « racisme », en fait contre la police, ex-primant leur haine à celle-là.
Voilà qui devrait émouvoir davantage le ministre de l’Intérieur et l’inciter à défendre la police au lieu de l’accabler en cautionnant les accusations de racisme des manifestants. Car la réaction de son ministre de tutelle, loin de voler au secours d’une police calomniée, insultée, menacée, agressée, annonce qu’il sera sans faiblesse contre… les policiers. Désormais, ce sera la « tolérance zéro »sous-entendant que, jusque-là, il y avait une certaine tolérance pour le prétendu racisme dans la police, accréditant ainsi les affirmations des manifestants ethniques, à la fois sur l’existence du racisme et son acceptation tacite par le ministre. Aucune répression, aucune poursuite contre ceux qui violent la loi en manifestant malgré l’urgence sanitaire et qui insultent la police ; la répression concernera seulement les policiers.
Parmi ceux-là l’écœurement est à son comble « Castaner nous tire dans le dos », disent les syndicats. Le ministre a annoncé « une suspension soit systématiquement envisa-gée pour chaque soupçon avéré d’actes ou de propos racistes » de la part d’un policier ou d’un gendarme.
Un « soupçon avé-ré » cela veut dire qu’il y a un vrai soupçon mais n’atteste pas de la réalité de ce dont on est soupçonné ! Il y aura donc à l’encontre d’un policier une présomption de culpabilité. D’où viendra le soupçon ? De l’individu qui pré-tendra avoir été interpellé, insulté, menacé à cause de son « appartenance ethnique ». Cela suffira : le policier sera suspendu.
C’est pourquoi, d’ores et déjà, des policiers renoncent à verbaliser un Noir de peur d’être accusé de racisme et suspendu. C’est ce qui s’est passé la semaine dernière à La Rochelle où une patrouille insultée par un cycliste « de couleur » l’a laissé repartir impuni. Devant les protestations des policiers indignés, Castaner a dû indiquer qu’il n’y aurait sanction qu’après enquête, ce qui, apparemment, n’allait pas de soi à l’origine et qu’il pouvait très bien suspendre un policier sans enquête, ni vérification... Emmanuel Macron et Christophe Castaner « lâchent la police et la gendarmerie » sous « la pression d’une famille de délinquants notoires et de quelques excités », a déclaré le vice-président du Rassemblement national, Jordan Bardella. « En voyant ce pouvoir tétanisé se coucher, racailles et indigénistes, qui tentent d’importer chez nous une hystérie racialiste, doivent jubiler ! » a ajouté sur Twitter le responsable du RN. « Castaner exigeant à l’égard de la police et tolérant envers les voyous… retour à la case départ pour ce socialiste », a « tweeté » de son côté le porte-parole du RN et député Sébastien Chenu.
Comment le chef de l’Etat peut-il maintenir un tel ministre dans ses fonctions, ses troupes n’ayant plus confiance après sa trahison au profit de ceux qui les insultent et les agressent ? Rappelons qu’à l’évidence, il y a plus de membres des for-ces de force de l’ordre agressés par les voyous des banlieues que l’inverse. Castaner doit partir. (Source le Bulletin d’André Noël)