Une vue tragique mais réelle sur l’état de la France
publié dans regards sur le monde le 16 juin 2020
Alexandre del Valle : « En fait, il n’y a que des islamistes et des racistes autour de Mme Traoré »
Alexandre del Valle décrypte, pour Boulevard Voltaire, les événements de ces derniers jours : manifestations antiracistes autour de l’affaire Traoré mais aussi violences inter-communautaires à Dijon. Il estime que l’État a cédé devant une véritable offensive insurrectionnelle et porte des accusations graves quant aux personnes qui entourent, dans les manifestations, Assa Traoré, sœur d’Adama.
Ce week-end, à Dijon, des bandes armées se sont livrées à des affrontements. Visiblement, il s’agirait de gangs d’Afrique du Nord contre des gangs tchétchènes. Que révèle cette actualité ?
Ce n’est pas la première fois que cela arrive. Il y a une quinzaine d’années, un de mes amis qui était à la tête de la police de Nice m’avait relaté une vengeance extrêmement violente de Tchétchènes qui avaient été agressés. Les Tchétchènes ont souvent des types européens. Une personne d’une bande algérienne avait agressé un Tchétchène blond ou roux en pensant que c’était un petit Français qu’on pouvait se permettre d’humilier. La vengeance avait été terrible. Le corps avait été traîné sur la route par une voiture. C’était un véritable carnage. Cela remonte à plus de dix ans. Ce n’est donc pas la première fois que des heurts se produisent entre Tchétchènes et Algériens ou entre Tchétchènes et Albanais. Ce sont des peuples très durs avec des mafias très organisées qui font en général très peur. Les Albanais ou les Tchétchènes de ces gangs mafieux ont souvent des types européens. Les milieux du banditisme maghrébin craignent énormément ces deux milieux. Parfois, ils les prennent pour des Français de souche qu’ils jugent beaucoup moins violents.
On pourrait aussi parler des heurts entre Gitans et Arabes, notamment à Perpignan et dans les quartiers nord de Marseille. Ils peuvent, eux aussi, être extrêmement violents. Il y a, d’ailleurs, eu des morts entre Gitans et Arabes. On parle très peu de ces faits, mais ce n’est pas nouveau.
À Belleville, depuis une dizaine années, plusieurs manifestations de commerçants asiatiques et leurs familles ont eu lieu. Ils protestaient contre les agressions régulières, à la fois criminelles et raciales, dont ils faisaient l’objet. Des Maghrébins les traitaient de sales Chinois et venaient les racketter.
Il y a des heurts entre Gitans et Arabes. Entre Tchétchènes, Albanais et Maghrébins. Entre Maghrébins et Asiatiques. Sans parler des heurts qui opposent les agresseurs arabophones, pro-palestiniens, et des milieux communautaires juifs agressés dès que l’on voit leur kippa ou leur signe religieux. Ces phénomènes sont extrêmement courants depuis des années.
Les guerres interraciales, interethniques ou interreligieuses existent depuis très longtemps.
Même si l’Albanais et le Tchétchène ont souvent des types européens, ils restent quand même des musulmans. Quand ce sont des minorités ethniques non blanches ou des minorités religieuses non chrétiennes, elles sont à l’origine d’actes extrêmement violents, racistes et criminels avec parfois des morts. Finalement, ce n’est pas homologué comme étant raciste.
Récemment, un analyste algérien disait « arrêtons de mentir, il y a un racisme anti-noir très développé dans la communauté maghrébine ». Dans les pays arabes, il est extrêmement mal vu de se mélanger avec un Noir. C’est un sujet de déshonneur. Dans certains pays arabes, on appelle les Noirs par le mot qu’on emploie pour dire esclave. Même dans des pays soi-disant modérés comme le Maroc, le témoignage des migrants subsahariens noirs est sidérant et d’une violence inouïe.
On les traite d’esclaves. On kidnappe, leurs femmes sont très souvent violées. On les rackette en les traitant toujours de manière très explicite de race inférieure, de sales Noirs, d’esclaves.
Dans les banlieues, le mot gaulois est aussi mal vu que le mot noir ou le mot juif. Il y a trois peuples extrêmement méprisés dans la culture arabo-maghrébine tout à fait diffusée. Quelqu’un qui a grandi dans les banlieues a entendu les mots juifs, gaulois et noirs.
On a l’impression que toutes ces bandes issues d’autre part que la France se retrouvent un terrain de jeu qu’est la France. Les « Français de souche » sont victimes de tout. C’est la seule « communauté » qui est incapable de se défendre…
La gauche a réussi à faire croire que le racisme n’est vraiment raciste que lorsque c’est le fait du Blanc judéo-chrétien occidental coupable de tous les maux : inquisition, colonisation, croisade, reconquête, colonisation, etc. On n’en sortira pas.
Je serais prêt à parier que si on analysait le nombre de personnes victimes de racisme ou tuées dans le cadre d’affrontements ethniques ou religieux, les Blancs chrétiens, gaulois, autochtones que l’on accuse souvent de racisme arriveraient en dernier. Il y a très peu d’agression de Noirs et d’Arabes par des Blancs. C’est plutôt le petit Blanc qui est très souvent pris à partie.
Il est assez courant qu’un petit Blanc soit lynché par une quinzaine de personnes dans les bus, à la gare du Nord, dans les banlieues ou dans les stations de RER. Certains prennent en photo et filment, disant que c’est tant pis pour lui. Dans les années 2000, on se rappelle les descentes antijuives dans certaines banlieues.
Aujourd’hui, on le voit d’un point de vue violent. Tous les policiers avec qui j’ai parlé reconnaissent qu’il y a très rarement des agressions de Français de souche envers des minorités de couleur. En revanche, il y a très souvent des agressions, soit entre des minorités comme on le voit en ce moment avec une dimension ethnique, raciale ou religieuse, soit des agressions dont on ne parle jamais – extrêmement régulières – de petits Blancs par les blacks et beurs.
Finalement, ces zones de non-droit se passent très bien de la police pour régler tranquillement leurs comptes…
Si on veut décrypter l’affaire Traoré, c’est facile. D’un côté, on a des voyous qui ne veulent pas être ennuyés par les flics. On a une technique d’interpellation qui vient des arts martiaux et qui permet d’interpeller des personnes très costauds. Ces techniques sont les seules possibles pour ne pas avoir à frapper avec des matraques ou tuer avec des pistolets. Ces techniques sont extrêmement efficaces. Comme toute violence, il peut y avoir des dérapages. Même dans un club de sport, vous pouvez risquer de mourir ou d’être à l’hôpital. Dans ce cas-là, il faudrait interdire tous les clubs de sport. Dès qu’on utilise une violence par le sport ou pour la sécurité, il peut forcément y avoir un dérapage ou un accident.
Traoré n’a pas été tué intentionnellement, contrairement à Floyd qui, lui, a été victime d’un policier sadique. Les milieux du banditisme qui essayaient de trouver une technique pour être moins visités par la police se posent en victimes pour faire croire que Traoré aurait été le fruit d’une violence policière et d’un racisme d’État couvert par les autorités depuis toujours et les Noirs seraient agressés parce qu’ils sont noirs. Cela a marché, puisque tout le monde en parle.
Le but serait que la police ne puisse plus intervenir. Les émeutiers et les manifestants suprémacistes, racistes, antifrançais ont manifesté récemment et appelaient à la violence avec le fameux tee-shirt « vous n’aurez pas la paix sans la justice ». C’est une menace masquée. Cela veut dire « comme nous pensons que vous ne faites pas la justice, vous n’aurez pas la paix ». C’est un appel à la déstabilisation. L’idée, c’est que les flics n’entrent plus dans les quartiers.
Ils se sont alliés avec l’extrême gauche, qui veut utiliser toutes ces émeutes des banlieues comme une déstabilisation de l’État bourgeois.
Les voyous ne veulent plus de flics dans leurs quartier. Ils ont obtenu l’interdiction d’une technique d’interpellation. C’est donc une victoire. Ils ont été extrêmement médiatisés, alors que ce sont des voyous et qu’ils n’ont aucune preuve contre les gendarmes dont les rapports de police et d’expertise montrent qu’il n’y a pas eu de volonté de tuer. La personne est morte accidentellement, elle n’a pas résisté à la prise, elle s’est enfuie deux fois, elle était essoufflée, il faisait chaud et elle est morte d’essoufflement. Elle n’a, pourtant, été mobilisée que quelques secondes. Ce n’était pas du tout le syndrome Floyd.
Il y a un agenda de l’extrême gauche qui veut déstabiliser en utilisant les banlieues.
Il y a l’agenda des milieux suprémacistes noirs et néo-racistes, néo-racisés, indigénistes qui veulent justifier par le victimise leur haine de la France. Et, enfin, l’extrême gauche.
C’est une alliance de ces trois phénomènes.
Aujourd’hui, l’État a cédé devant une véritable offensive insurrectionnelle et déstabilisatrice qui vise à délégitimer la violence, qui est pourtant la seule légitime de l’État. L’État a le monopole de la violence légitime. C’est la marque de la civilisation. Ce n’est pas la violence de tous contre tous ni la loi du plus fort. Seul le droit peut disposer de la violence.
C’est un renversement total du principe de civilisation. C’est une régression au tribalisme.
Un État peut-il se passer de sa force régalienne ?
La réponse est évidente. Un État ne peut pas se passer de la force régalienne, sinon, c’est la fin de la civilisation et de la justice. Ce sera la loi des caïds et des plus forts. Il est important de décrypter, dans le journalisme, et pas uniquement de commenter l’actualité.
La sœur de la victime Traoré pose sur des photos avec un représentant français de l’organisation suprémaciste noire hitlérienne. Cette organisation suprémaciste noire est islamiste radicale et antisémite. Bien qu’Hitler soit raciste, ils adorent Hitler.
Le chef de cette organisation, Louis Farrakhan, est connu comme étant le Hitler noir aux États-Unis. Parmi les mouvements islamistes de convertis, c’est l’organisation la plus radicale, à la fois suprémaciste noire qui vante la supériorité du Noir, très anti-blanc, mais ultra-antisémite.
Ces gens sont suprémacistes et antisémites. Le leader adore Hitler et traite la police de fasciste et l’État de structurellement raciste.
Pour voir une manipulation, il est important de décrypter qui parle. Or, Mme Traoré s’allie avec des suprémacistes noirs, des salafistes et des militants indigénistes qui ont ramené le discours racial depuis des années en disant qu’ils sont des néo-racisés. Si vous analysez, autour de Mme Traoré se trouvent uniquement des islamistes et des racistes.