L’université d’été de Renaissance Catholique,
publié dans flash infos le 20 juillet 2010
Lu dans RU », le service de presse de l’UNEC, BP 70114, F-95210 St-Gratien
– TOURS (ru 19 juillet 2010) : L’université d’été de Renaissance Catholique, du 11 au 14 juillet 2010, a réuni, comme chaque année, d’excellents conférenciers qui ont planché, devant un auditoire de quelques 250 personnes sur le thème de « l’identité nationale » : Jean Vallier, Christophe Dickès, Michel de Jaeghere, Philippe Contrad, Anne Bernet, Hilaire de Crémiers, Marie-Françoise Ousset, Maxence Hecquard, Claude Rousseau, Jean-Yves Le Gallou, Arnaud Jayr, Henry de Lesquen, Bruno Gollnisch et naturellement le président de Renaissance Catholique Jean-Pierre Maugendre. Une critique pourtant. Sur cette question centrale de l’identité nationale et européenne, menacée dans ses fondements par l’immigration non-chrétienne, le congrès n’est pas arrivé à énoncer clairement la seule réponse catholique possible qui consiste, non pas dans l’expulsion des immigrés devenue utopiste, ni dans leur intégration humainement irréalisable, mais dans leur évangélisation. Déjà le conférencier principal concernant la question de l’immigration, M. Jean-Yves Le Gallou, ne pouvait – en agnostique qu’il est – prêcher d’autres solutions que celles claironnées depuis 30 ans par le Front National : une solution purement politique, par ailleurs totalement irréalisable, basée sur la récupération de la souveraineté nationale et l’application stricte d’une politique nationaliste. Le conférencier a oublié que seul le Christ peut apporter l’unité nécessaire. Il n’y a pas d’autre paix que la paix des enfants de Dieu. Déjà le Père Maurice Avril avait exigé, il y a une quinzaine d’années, dans son livre « La XIIe Croisade », l’évangélisation des Musulmans, une tâche éminemment française, puisque seuls les Français arrivent à comprendre, de part leur histoire, leur affinité et leur mission, le monde arabe. Selon le Père Avril, Dieu a donné trois chances à la France pour remplir cette éminente mission : d’abord la colonisation, mais là les évêques ont renoncé – pour des lamentables raisons d’Etat – à l’évangélisation des Musulmans ; ensuite l’époque des Harkis chrétiens se refugiant en France, mais là presque toutes les paroisses françaises ont refusé de les accueillir dans leurs communautés ; et finalement, dit le Père Avril, Dieu les a placés sur le palier de tout un chacun de nous, mais là personne songe à les convertir, au contraire. C’est pourtant notre dernière chance donnée par Dieu : ou nous nous mettons au travail de leur évangélisation et les Musulmans en France se convertiront, ou nous sombrerons tous avec eux en interminables guerres civiles et fratricides. Nos sorts sont désormais liés. C’est de tout cela que Renaissance Catholique aurait dû discuter, au lieu de se frotter le nombril avec des histoires du passé – ou avec des chimères politiques et païennes. Selon les informations reçues des diocèses, seuls quelques 150 à 200 Musulmans se convertissent chaque année en France au christianisme, donc environ 0,001 % des masses musulmanes en France. Les efforts de l’Eglise officielle en France pour convertir les Musulmans sont pratiquement nuls, et c’est logique quand on ne prêche que « dialogue, présence, solidarité, accueil et écoute ». Quel diocèse, quelle association affiche l’évangélisation des Musulmans ? A notre connaissance, seule « Radio-Silence » (www.radio-silence.org) se met en avant, avec une émission mensuelle du nom « La Bonne Nouvelle aux Musulmans ». Où sont les autres organisations ? Face aux Musulmans, elles se lamentent, mais personne ne bouge pour leur apporter le Christ. Des deux choses l’une : ou nous n’avons pas la foi, ou nous avons peur. Dans les deux cas nous avons besoin nous-mêmes d’une sérieuse conversion à Dieu.