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Le secret de la Salette et la prière de Mélanie Calvet

Le secret de la Salette et la prière de Mélanie Calvet

publié dans flash infos le 20 septembre 2010


On trouve, ce 19 septembre, sur le site « Le journal du “Mesnil-Marie”
le  Message et le “secret” révélés par Notre-Dame de La Salette ainsi que la prière de Mélanie. Il est bon de relire  le tout. On comprendra mieux pourquoi il est nécessaire de prier davantage et pourquoi j’appelle les fidèles de Rolleboise de venir le samedi matin prier dès 8h30 et d’offrir ensuite le si beau sacrifice de la messe. Je suis étonné que l’on n’aime pas davantage ce sacrifice du Seigneur qui a satisfait pour nous la justice de Dieu. mais il ne faut pas se décourager. Il faut enseigner à temps et à contretemps:

Le samedi 19 septembre 1846 en fin d’après midi, alors que sonnaient les premières vêpres de la fête de Notre-Dame des Douleurs (qui était alors célébrée le 3ème dimanche de septembre), la Très Sainte Vierge Marie, toute en pleurs, se montra à deux enfants sur la sainte montagne de La Salette, dans le diocèse de Grenoble. L’Eglise a reconnu l’authenticité de cette apparition dans laquelle Maximin et Mélanie virent la Vierge en pleurs et reçurent d’elle un message qu’ils devaient faire passer à “tout son peuple”. Voici en premier lieu les paroles de la Vierge Marie aux enfants, telles qu’elles furent publiées et reçues par l’Eglise:

“Avancez, mes enfants, n’ayez pas peur, je suis ici pour vous conter une grande nouvelle.

Si mon peuple ne veut pas se soumettre, je suis forcée de laisser aller le bras de mon Fils. Il est si fort et si pesant que je ne puis plus le maintenir. Depuis le temps que je souffre pour vous autres ! Si je veux que mon Fils ne vous abandonne pas, je suis chargée de le prier sans cesse. Pour vous autres, vous n’en faites pas cas ! Vous aurez beau prier, beau faire, jamais vous ne pourrez récompenser la peine que j’ai prise pour vous autres.

Je vous ai donné six jours pour travailler, je me suis réservé le septième et on ne veut pas me l’accorder. C’est ça qui appesantit tant le bras de mon Fils.

Et aussi, ceux qui mènent les charrettes ne savent pas jurer sans mettre le nom de mon Fils au milieu. Ce sont les deux choses qui appesantissent tant le bras de mon Fils.

Si la récolte se gâte, ce n’est rien qu’à cause de vous autres. Je vous l’avais fait voir l’an dernier par les pommes de terre, vous n’en avez pas fait cas. C’est au contraire : quand vous en trouviez des pommes de terre gâtées, vous juriez, vous mettiez le nom de mon Fils au milieu. Elles vont continuer, et cette année, pour la Noël, il n’y en aura plus.”

Jusqu’ici la Belle Dame a parlé en français. Elle prévient une question de Mélanie et termine son discours en patois :

” Vous ne comprenez pas, mes enfants ! Je vais vous le dire autrement. Si la recolta se gasta… Si vous avez du blé, il ne faut pas le semer. Tout ce que vous sèmerez, les bêtes le mangeront et ce qui viendra tombera tout en poussière quand on le battra. Il viendra une grande famine. Avant que la famine vienne, les petits enfants au-dessous de 7 ans prendront un tremblement et mourront entre les mains des personnes qui les tiendront. Les autres feront pénitence par la famine. Les noix deviendront vides, les raisins pourriront.”

A ce moment de l’apparition Mélanie voit que la Belle Dame dit quelques mots à Maximin, mais elle n’entend pas. Puis c’est au tour de Maximin de comprendre qu’elle dit quelque chose à Mélanie mais qu’il ne peut pas entendre non plus. Ce sont les “secrets” que la Vierge confie aux enfants et qu’ils écriront ensuite pour les envoyer au Pape Pie IX. Après les secrets, la Très Sainte Vierge poursuit le “message public” que les enfants entendent tous deux:

” S’ils se convertissent, les pierres et les rochers deviendront des monceaux de blé et les pommes de terre seront ensemencées par les terres.

Faites-vous bien votre prière, mes enfants ?

– Pas guère, Madame.

– Ah ! Mes enfants, il faut bien la faire, soir et matin, ne diriez-vous qu’un Pater et un Ave Maria quand vous ne pourrez pas mieux faire. Et quand vous pourrez mieux faire, il faut en dire davantage. L’été, il ne va que quelques femmes un peu âgées à la Messe. Les autres travaillent le dimanche tout l’été, et l’hiver, quand ils ne savent que faire, ils ne vont à la Messe que pour se moquer de la religion.
Le Carême, ils vont à la boucherie, comme les chiens.
– N’avez-vous jamais vu du blé gâté, mes enfants ?

– Non Madame !

– Mais vous, Maximin, mon enfant, vous devez bien en avoir vu une fois, au Coin, avec votre père. Le maître du champ dit à votre père de venir voir son blé gâté. Vous y êtes allés. Votre père prit deux ou trois épis dans sa main, les froissa et ils tombèrent tous en poussière. En vous en retournant, quand vous n’étiez plus qu’à une demi-heure de Corps, votre père vous donna un morceau de pain en vous disant : “Tiens, mon petit, mange encore du pain cette année, car je ne sais pas qui va en manger l’an qui vient si le blé continue comme ça”.

– Ah ! Oui, Madame. Je m’en rappelle à présent. Je ne m’en rappelais pas tout à l’heure.

Eh bien, mes enfants, vous le ferez passer à tout mon peuple ! Allons, mes enfants, faites-le bien passer à tout mon peuple !”

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Voici maintenant le texte du secret, publié par Mélanie. Ce texte a été contesté par les évêques de Grenoble et les religieux qui desservent le sanctuaire de La Salette mais le texte authentique a été effectivement retrouvé dans les archives secrètes du Saint-Siège il y a quelques années par un prêtre qui avait la permission du Cardinal Ratzinger de faire des recherches pour cela.

” Mélanie, ce que je vais vous dire maintenant ne sera pas toujours secret, vous pourrez le publier en 1858.

Les prêtres, ministres de mon Fils, les prêtres, par leur mauvaise vie, par leurs irrévérences et leur impiété à célébrer les Saints Mystères, par l’amour de l’argent, l’amour de l’honneur et des plaisirs, les prêtres sont devenus des cloaques d’impureté. Oui, les prêtres demandent vengeance, et la vengeance est suspendue sur leurs têtes. Malheur aux prêtres et aux personnes consacrées à Dieu, lesquelles, par leurs infidélités et leur mauvaise vie, crucifient de nouveau mon Fils ! Les péchés des personnes consacrées à Dieu crient vers le Ciel et appellent vengeance, et voilà que la vengeance est à leur porte, car il ne se trouve plus personne pour implorer miséricorde et pardon pour le peuple ; il n’y a plus d’âmes généreuses, il n’y a plus personne digne d’offrir la Victime sans tache à l’Eternel en faveur du Monde. Dieu va frapper d’une manière sans exemple.
Malheur aux habitants de la Terre ! Dieu va épuiser sa colère, et personne ne pourra se soustraire à tant de maux réunis.
Les chefs, les conducteurs du peuple de Dieu ont négligé la prière et la pénitence, et le Démon a obscurci leurs intelligences ; ils sont devenus ces étoiles errantes que le vieux Diable traînera avec sa queue pour les faire périr.
Dieu permettra au vieux serpent de mettre des divisions parmi les régnants, dans toutes les sociétés et dans toutes les familles ; on souffrira des peines physiques et morales : Dieu abandonnera les hommes à eux-mêmes et enverra des châtiments qui se succéderont pendant plus de trente-cinq ans.
La société est à la veille des fléaux les plus terribles et des plus grands événements ; on doit s’attendre à être gouverné par une verge de fer et à boire le calice de la colère divine.

Que le Vicaire de mon Fils, le Souverain Pontife Pie IX, ne sorte plus de Rome après l’année 1859 ; mais qu’il soit ferme et généreux, qu’il combatte avec les armes de la foi et de l’amour ; je serai avec lui. Qu’il se méfie de Napoléon ; son cœur est double, et quand il voudra être à la fois pape et empereur, bientôt Dieu se retirera de lui : il est cet aigle qui, voulant toujours s’élever, tombera sur l’épée dont il voulait se servir pour obliger les peuples à se faire élever.

L’Italie sera punie de son ambition en voulant secouer le joug du Seigneur des Seigneurs ; aussi elle sera livrée à la guerre, le sang coulera de tous les côtés ; les églises seront fermées ou profanées. Les prêtres, les religieux seront chassés ; on les fera mourir, et mourir d’une mort cruelle. Plusieurs abandonneront la foi, et le nombre des prêtres et des religieux qui se sépareront de la vraie religion, sera grand ; parmi ces personnes, il se trouvera même des évêques. Que le Pape se tienne en garde contre les faiseurs de miracle, car le temps est venu où les prodiges les plus étonnants auront lieu sur la Terre et dans les airs. En l’année 1864, Lucifer avec un grand nombre de démons seront détachés de l’Enfer : ils aboliront la foi peu à peu et même dans les personnes consacrées à Dieu ; ils les aveugleront d’une telle manière, qu’à moins d’une grâce particulière, ces personnes prendront l’esprit de ces mauvais anges ; plusieurs maisons religieuses perdront entièrement la foi et perdront beaucoup d’âmes.

Les mauvais livres abonderont sur la Terre et les Esprits des Ténèbres répandront partout un relâchement universel pour tout ce qui regarde le service de Dieu ; ils auront un très grand pouvoir sur la nature ; il y aura des Eglises pour servir ces Esprits. Des personnes seront transportées d’un lieu à un autre par ces Esprits mauvais, et même des prêtres, parce qu’ils ne seront pas conduits par le bon esprit de l’Evangile, qui est un esprit d’humilité, de charité et de zèle pour la gloire de Dieu. On fera ressusciter des morts et des justes (c’est-à-dire que ces morts prendront la figure des âmes justes qui avaient vécu sur la Terre afin de mieux séduire les hommes ; ces soi-disant morts ressuscités, qui ne seront autre chose que le Démon sous ces figures, prêcheront un autre Evangile contraire à celui du vrai Jésus-Christ, niant l’existence du Ciel, soit encore, les âmes des damnés. Toutes ces âmes paraîtront comme unies à leurs corps).

Il y aura en tous lieux des prodiges extraordinaires, parce que la vraie foi s’est éteinte et que la fausse lumière éclaire le Monde.

Malheur aux Princes de l’Eglise qui ne seront occupés qu’à entasser richesses sur richesses, qu’à sauvegarder leur autorité et à dominer avec orgueil ! Le Vicaire de mon Fils aura beaucoup à souffrir, parce que pour un temps, l’Eglise sera livrée à de grandes persécutions : ce sera le temps des Ténèbres ; l’Eglise aura une crise affreuse. La sainte foi de Dieu étant oubliée, chaque individu voudra se guider par lui-même et être supérieur à ses semblables. On abolira les pouvoirs civils et ecclésiastiques, tout ordre et toute justice seront foulés aux pieds ; on ne verra qu’homicide, haine, jalousie, mensonge et discorde, sans amour pour la patrie ni pour la famille.
Le Saint Père souffrira beaucoup. Je serai avec lui jusqu’à la fin pour recevoir son sacrifice.
Les méchants attenteront plusieurs fois à sa vie sans pouvoir nuire à ses jours ; mais ni lui, ni son successeur… ne verra le triomphe de l’Eglise de Dieu.
Dans l’année 1865, on verra l’abomination dans les lieux saints ; dans les couvents, les fleurs de l’Eglise seront putréfiées et le Démon se rendra comme le roi des cœurs.
Que ceux qui sont à la tête des communautés religieuses se tiennent en garde pour les personnes qu’ils doivent recevoir, parce que le Démon usera de toute sa malice pour introduire dans les ordres religieux des personnes adonnées au péché, car les désordres et l’amour des plaisirs charnels seront répandus par toute la Terre.

(Evénements prochains)

La France, l’Italie, l’Espagne et l’Angleterre seront en guerre ; le sang coulera dans les rues ; le Français se battra avec le Français, l’Italien avec l’Italien ; ensuite il y aura une guerre générale qui sera épouvantable. Pour un temps, Dieu ne se souviendra plus de la France, ni de l’Italie parce que l’Evangile de Jésus-Christ n’est plus connu. Les méchants déploieront toute leur malice ; on se tuera, on se massacrera mutuellement jusque dans les maisons. Au premier coup de son épée foudroyante, les montagnes et la nature entière trembleront d’épouvante, parce que les désordres et les crimes des hommes percent la voûte des Cieux.
Paris sera brûlée et Marseille engloutie ; plusieurs grandes villes seront ébranlées et englouties par des tremblements de terre ; on croira que tout est perdu ; on ne verra qu’homicide, on n’entendra que bruits d’armes et que blasphèmes. Les justes souffriront beaucoup ; leurs prières, leur pénitence et leurs larmes monteront jusqu’au Ciel, et tout le peuple de Dieu demandera pardon et miséricorde, et demandera mon aide et mon intercession.
Alors, Jésus-Christ, par un acte de sa justice et de sa grande miséricorde pour les justes, commandera à ses anges que tous ses ennemis soient mis à mort.

Tout à coup, les persécuteurs de l’Eglise de Jésus-Christ et tous les hommes adonnés au péché périront, et la Terre deviendra comme un désert. Alors se fera la paix, la réconciliation de Dieu avec les hommes ; Jésus-Christ sera servi, adoré et glorifié ; la charité fleurira partout. Les nouveaux rois seront le bras droit de la Sainte Eglise, qui sera forte, humble, pieuse, pauvre, zélée et imitatrice des vertus de Jésus-Christ. L’Evangile sera prêché partout, et les hommes feront de grands progrès dans la foi, parce qu’il y aura unité parmi les ouvriers de Jésus-Christ et que les hommes vivront dans la crainte de Dieu.
Cette paix parmi les hommes ne sera pas longue : vingt-cinq ans d’abondantes récoltes leur feront oublier que les péchés des hommes sont cause de toutes les peines qui arrivent sur la Terre.

(Evénements lointains)

Un avant-coureur de l’Antéchrist, avec ses troupes de plusieurs nations combattra contre le vrai Christ, le seul Sauveur du Monde ; il répandra beaucoup de sang et voudra anéantir le culte de Dieu pour se faire regarder comme un dieu. La Terre sera frappée de toutes sortes de plaies (outre la peste et la famine qui seront générales) ; il y aura des guerres jusqu’à la dernière guerre qui sera alors faite par les dix rois de l’Antéchrist, lesquels rois auront tous un même dessein et seront les seuls qui gouverneront le Monde. Avant que ceci arrive, il y aura une espèce de fausse paix dans le Monde ; on ne pensera qu’à se divertir ; les méchants se livreront à toutes sortes de péchés ; mais les enfants de la Sainte Eglise, les enfants de la foi, mes vrais imitateurs, croîtront dans l’amour de Dieu et dans les vertus qui me sont les plus chères. Heureuses les âmes humbles, conduites par l’Esprit Saint ! Je combattrai avec elles jusqu’à ce qu’elles arrivent à la plénitude de l’âge. La nature demande vengeance pour les hommes et elle frémit d’épouvante dans l’attente de ce qui doit arriver à la Terre souillée de crimes.
Tremblez, Terre, et vous qui faites profession de servir Jésus-Christ, et qui au-dedans vous adorez vous-mêmes ; tremblez, car Dieu va vous livrer à son ennemi parce que les lieux saints sont dans la corruption : beaucoup de couvents ne sont plus les maisons de Dieu, mais les pâturages d’Asmodée et des siens.
Ce sera pendant ce temps que naîtra l’Antéchrist, d’une religieuse hébraïque, d’une fausse vierge qui aura communication avec le vieux serpent, le maître de l’impureté ; son père sera évêque. En naissant, il vomira des blasphèmes, il aura des dents ; en un mot ce sera le Diable incarné ; il poussera des cris effrayants, il fera des prodiges, il ne se nourrira que d’impuretés.
Il aura des frères qui, quoiqu’ils ne soient pas comme lui des démons incarnés, seront des enfants de mal ; à douze ans, ils se feront remarquer par leurs vaillantes victoires qu’ils remporteront ; bientôt, ils seront chacun à la tête des armées, assistés par des légions de l’Enfer.

Les saisons seront changées, la terre ne produira que de mauvais fruits, les astres perdront leurs mouvements réguliers, la lune ne reflétera qu’une faible lumière rougeâtre ; l’eau et le feu donneront au globe de la Terre des mouvements convulsifs et d’horribles tremblements de terre qui feront engloutir des montagnes, des villes…

Rome perdra sa foi et deviendra le siège de l’Antéchrist. Les démons de l’air avec l’Antéchrist feront de grands prodiges sur la terre et dans les airs et les hommes se pervertiront de plus en plus.

Dieu aura soin de ses fidèles serviteurs et des hommes de bonne volonté ; l’Evangile sera prêché partout ; tous les peuples et toutes les nations auront connaissance de la vérité ! J’adresse un pressant appel à la Terre ; j’appelle les vrais disciples de Dieu vivant et régnant dans les Cieux ; j’appelle les vrais imitateurs du Christ fait homme, le seul et vrai Sauveur des hommes ; j’appelle mes enfants, mes vrais dévots, ceux qui se sont donnés à moi pour que je les conduise à mon divin Fils, ceux que je porte pour ainsi dire dans mes bras, ceux qui ont vécu de mon Esprit. Il est temps qu’ils sortent et viennent éclairer la Terre. Allez et montrez-vous comme mes enfants chéris ; je suis avec vous et en vous, pourvu que votre foi soit la lumière qui vous éclaire dans ces jours de malheur. Que votre zèle vous rende comme des affamés pour la gloire et l’honneur de Jésus-Christ. Combattez, enfants de lumière, vous, petit nombre qui y voyez, car voici le temps des temps, la fin des fins.
L’Eglise sera éclipsée, le Monde sera dans la consternation. Mais voilà Enoch et Elie remplis de l’Esprit de Dieu ; ils prêcheront avec la force de Dieu et les hommes de bonne volonté croiront en Dieu et beaucoup d’âmes seront consolées ; ils feront de grands progrès par la vertu du Saint-Esprit et condamneront les erreurs diaboliques de l’Antéchrist.
Malheur aux habitants de la Terre ! Il y aura des guerres sanglantes et des famines, des pestes et des maladies contagieuses ; il y aura des pluies d’une grêle effroyable d’animaux ; des tonnerres qui ébranleront des villes ; des tremblements de terre qui engloutiront des pays ; on entendra des voix dans les airs ; les hommes se battront la tête contre les murailles ; ils appelleront la mort, et, d’un autre côté, la mort sera leur supplice : le sang coulera de tous côtés.

Qui pourra vaincre, si Dieu ne diminue le temps de l’épreuve ?

Par le sang, les larmes et les prières des Justes, Dieu se laissera fléchir ; Enoch et Elie seront mis à mort ; Rome, païenne, disparaîtra ; le feu du Ciel tombera et consumera trois villes ; tout l’univers sera frappé de terreur, et beaucoup se laisseront séduire parce qu’ils n’ont pas adoré le vrai Christ vivant parmi eux.

Il est temps : le soleil s’obscurcit, la foi seule vivra. Voici le temps : l’abîme s’ouvre.

Voici le roi des rois des Ténèbres, voici la Bête avec ses sujets se disant le Sauveur du Monde. Il s’élèvera avec orgueil dans les airs pour aller jusqu’au Ciel. Il sera étouffé par le souffle de Saint Michel Archange. Il tombera, et la Terre qui depuis trois jours sera en de continuelles évolutions, ouvrira son sein plein de feu ; il sera plongé pour jamais avec tous les siens dans les gouffres éternels de l’Enfer. Alors, l’eau et le feu purifieront la Terre et consumeront toutes les œuvres de l’orgueil de l’homme… et tout sera renouvelé. Dieu sera servi et glorifié.”

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Prière de Mélanie Calvat, bergère de La Salette, pour les temps de calamités :

A l’occasion du 19 septembre, anniversaire de l’apparition de la Vierge des Douleurs sur la sainte montagne de La Salette (voir le récit de l’apparition et le texte du “secret” de Mélanie ici > www et ici > www), et parce que l’Eglise  est aujourd’hui affrontée à de multiples attaques diaboliques –  qui viennent tant de l’extérieur que de l’intérieur – prions avec les mots mêmes jaillis sous la plume de la sainte voyante:

Apparition de La Salette

La Salette : apparition de la Vierge en pleurs.

Père Éternel, voici Votre Fils, Jésus-Christ, mis en croix pour nous! En Son Nom et par Ses mérites, ayez pitié de nous, pauvres pécheurs, parce que repentants, nous recourons à Votre infinie miséricorde. Laissez-Vous toucher, ayez pitié de nous qui sommes Votre héritage. Ne violez pas, Seigneur, le pacte que Vous avez fait d’exaucer la prière que Vous font Vos enfants.

Il est vrai que par nos grandes iniquités nous avons irrité Votre Justice, mais Vous, mon Dieu, qui êtes bon par nature, faites resplendir la grandeur de Votre infinie miséricorde. Seigneur, si Vous voulez faire attention à nos iniquités, qui pourra subsister en Votre présence? Seigneur, nous confessons que nous sommes très coupables et que ce sont nos péchés qui ont attirés ces fléaux sur nous.

Mais Vous, Seigneur, qui avez bien voulu que tous les jours nous Vous appelions Notre Père, regardez à présent la grande affliction de Vos enfants, et épargnez de si grands fléaux. Oh! faites grâce, ô mon Dieu, par les mérites de Jésus-Christ, faites grâce par l’amour que Vous avez pour Vous-même, par l’amour de la Vierge Marie, « notre Maman », pardonnez-nous!

Souvenez-vous, ô Seigneur, que nous sommes appelés Votre peuple, ayez pitié de la folie humaine. Envoyez un rayon de Votre divine lumière qui dissipe les ténèbres de notre intelligence et que notre âme amendée change ses voies et ne sature plus d’amertume le Cœur de son Dieu! Seigneur, la main seule de Votre infinie miséricorde peut nous sauver de tant de fléaux. Seigneur, nous sommes enivrés d’afflictions intérieures et extérieures, ayez pitié de nous! Détournez, ô Seigneur, Votre face de nos péchés et regardez Jésus-Christ qui Vous a donné satisfaction en souffrant et en mourant pour nous, Il est Votre Fils! Et ainsi nous célébrons Votre infinie miséricorde.

Vite, exaucez-nous, Seigneur, autrement notre courage sera bien amoindri, car nous sommes tombés dans un état si misérable! Vite, Seigneur, faites sentir Votre miséricorde, car nous n’espérons plus qu’en Vous seul, qui êtes Notre Père, Notre Créateur, et qui devez conserver et sauver ceux qui sont Vôtres pour toujours.

 

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