Un bon numéro de l’UNEC en date du 17 août 2011
publié dans flash infos le 18 août 2011
De : UNEC (unec@wanadoo.fr)
Envoyé : mer. 17/08/11 19:24
LIECHTENSTEIN (ru, 16 août 2011). – Excellente nouvelle venant du Liechtenstein, ce minuscule pays situé entre la Suisse et l’Autriche (pour rappel : 160 km2, 35.000 habitants, monarchie parlementaire, parlement de 25 membres, cabinet de 5 ministres). Le Prince héritier et régent actuel Aloïs du Liechtenstein a déclaré, lors de la fête nationale du 15 août 2011, qu’il s’opposera à tout vote en faveur de l’avortement, y compris et en tout premier lieu des bébés à naître éventuellement diagnostiqués comme handicapés. Il a ajouté ceci : « Jusqu’à présent ce n’est pas l’habitude de notre pays de mépriser les handicapés ! » Cette déclaration vient sur fond de divers mouvements pour introduire l’avortement. En septembre un référendum est prévu à ce sujet. Dès que le Prince oppose son véto, aucune loi entrera en vigueur, votée ou non par le moment. Cette déclaration n’est pas une surprise. La maison princière du Liechtenstein, notamment sous la signature de la Princesse royale Sophie de Bavière qui est l’épouse d’Aloïs du Liechtenstein (mais aussi héritière et première prétendante du trône des Stuarts et des Jacobites), avait établi dès 2006 un bureau d’aide aux femmes et jeunes filles enceintes en détresse. Lors de cette fondation elle avait déclaré (traduction UNEC) : « Aucune femme ne doit se sentir obligée à l’interruption de sa grossesse pour des raisons d’encadrement. Toutes celles qui sont enceintes qui viennent vers nous, seront soutenues par nous, si nécessaire même pour un temps prolongé. Toute femme peut être convaincue que nous ne la laisserons pas seule en cette situation difficile. Nous offrons un service étendu et voulons ainsi contribuer à ce que les femmes, même sous des conditions de vie difficiles, puissent dire OUI à la vie pas encore née. » Elle avait ajouté que, si besoin, elle puiserait dans les caisses de la Principauté qui est connue pour ses richesses. On comprend donc parfaitement les nouvelles déclarations du Prince Aloïs de Liechtenstein. Là où il y a un homme debout, il y a généralement à côté de lui une femme debout. – A la même occasion le Prince s’est plaint de l’annulation de la messe en plein air qui fut habituellement célébrée sur la place du château du Liechtenstein lors de la fête nationale. Cette messe avait été annulée sur ordre de l’archevêque du lieu qui considère qu’une telle messe ne serait plus de mise après le Concile Vatican II qui a voulu séparer l’Eglise et l’Etat. Pourtant les habitants de Liechtenstein sont à 76% catholiques.- Nous voudrions ajouter de notre côté (RU) que ces Messeigneurs ne devraient pas s’étonner que, depuis cette malheureuse séparation de l’Eglise et l’Etat prônée par Vatican II, ça va mal dans le monde : apostasie, avortement, promiscuité, Sida, drogue, homosexualité, gender, montée de l’Islam, tout y va sans aucune opposition effective de l’Eglise cantonnée dans ses bâtiments… Qu’ils nous épargnent donc leurs larmes de crocodile sur des méfaits causés par leurs propres décisions fatales ! En tout cas, bravo au Prince et à la Princesse du Liechtenstein, que Dieu les garde !
BERLIN (ru, 16 août 2011) – Etonnante nouvelle venant de Berlin. Le nouvel archevêque nommé le 2 juillet 2011 par Benoît XVI, Mgr Rainer Maria Woelki, a prêté serment le 16 août à la mairie de Berlin devant le maire Klaus Wowereit. Quel serment ? Eh bien celui prescrit par l’article XVI du Concordat entre le Reich et le Vatican, signé à Rome le 20 juillet 1933 et toujours valide suivant le droit international (traduction UNEC) : « Devant Dieu et sur les Saints Evangiles je jure et promets, comme cela convient à un évêque, d’être fidèle au (Reich et) pays allemands. Je jure et promets de respecter le gouvernement établi conformément à la Constitution et de le faire respecter par mes clercs. Dans le souci obligatoire pour le bien et l’intérêt de l’Etat allemand je m’efforcerai d’éviter, dans l’exercice de la charge spirituelle qui m’est conférée, tout dommage qui pourrait menacer l’Etat. » Ce vœu institué par le Concordat de 1933 implique en fait le retrait pur et simple de l’Eglise et de ses corporations de la vie politique, comme cela a d’ailleurs été expressément spécifié par plusieurs autres articles du traité. Nous y sommes encore aujourd’hui. L’Etat allemand, serait-ce pour ses barbarismes nazi de l’époque, ou alors pour le génocide criminel actuel par l’avortement d’aujourd’hui, jouit imperturbablement du respect – et de l’obéissance ! – des hiérarques de l’Eglise Catholique. L’Evangile a beau prêcher « Donnez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu », non, en Allemagne l’Eglise donne TOUT à l’Etat, même ce qui est dû à Dieu comme « le règne social de N.S. Jésus-Christ ». Le cardinal Mindszenty, du fond de sa prison à Budapest, n’avait-il pas parlé, peu d’années plus tard, de l’épiscopat hongrois devenu « la prostituée de l’Etat » ? Un vrai Concordat stipulerait en premier lieu que l’Etat se conforme aux lois et droits de Dieu, tels qu’ils se trouvent dans les 10 commandements ou au moins dans la loi naturelle, ensuite seulement l’Eglise peut jurer fidélité à cet Etat. Ne faire que la 2ème partie constitue une trahison à sa mission reçue de Dieu : « Omnia restaurare in Christo ! » TOUT restaurer dans le Christ !
MONTFERMEIL/France (ru , 16 août 2011) . – Et voilà une nouvelle franchement décapante, éclatante de foi catholique et de bon sens. Elle vient de Montfermeil, une commune de la banlieue parisienne. En mai 2011 le maire actuel, Monsieur Xavier Lemoine (50 ans), digne successeur du vaillant maire Michel Bernard qui avait arraché cette commune aux Communistes, a donné une interview à la revue Famille Chrétienne dont nous nous permettons de citer quelques extraits : « L’immigration ? Il n’y a qu’une solution à appliquer et elle est très urgente : l’évangélisation des Musulmans ! » … « Aujourd’hui Montfermeil compte quarante nationalités différentes. Ma ville est l’image de la Seine-Saint-Denis, un département de 1,5 million d’habitants dont le premier tiers est constitué d’étrangers (ayant une carte de séjour), le second de Français sans aucune ascendance française (application du droit du sol et naturalisations), le dernier de Français ayant des ascendances françaises, mais qui vieillissent et qui déménagent. Par ailleurs, les deux premiers tiers ont un taux de natalité deux fois supérieur au dernier. »… « Aujourd’hui nous sommes face à un défi physique et métaphysique. Au –départ il y a une apostasie de la France vis-à-vis de sa vocation, ‘France fille aînée de l’Eglise et éducatrice des peuples’, ce n’est pas pour rien. Que cette vocation nous plaise ou non, elle nous a été donnée. La France l’a oubliée. Mais elle reste. » … « De cette apostasie est née une amnésie culturelle et historique. Au mieux, c’est la méconnaissance de notre propre Histoire ; et au pire, c’est l’esprit de repentance perpétuelle, d’excuse de ce qui fut notre Histoire et de mépris de notre culture, comme si rien de beau n’avait été fait dans notre pays »…Quant à l’immigration, il déclare : « Deux possibilités se présentent : soit la démographie fera inexorablement, par le jeu normal de la démocratie, basculer la France dans une voie qui n’est en rien conforme à son Histoire, à sa culture, à son âme – aujourd’hui, tous les ingrédients sont en place pour ce scénario ; soit on considère que c’est le temps pour les Musulmans en France de découvrir la personne de Jésus-Christ, Fils du Père, vrai Dieu et vrai Homme – auquel cas les choses peuvent tourner d’une tout autre manière. Et c’est déjà ce qu’annonçait le Père Charles de Foucault dans sa lettre à René Bazin »… « Par ailleurs, cette lettre donne une exigence extrêmement forte, car elle rappelle la France à sa vocation d’éducatrice des peuples. Si je me réfère à elle, je dirais que tout le travail de maire que j’ai fait – être présent, actif, au service – était nécessaire, mais que je ne puis en aucun cas me considérer comme quitte. Car il y a un cran à franchir : l’évangélisation. »… « Une révision déchirante est à faire sur la qualité de l’accueil que nous réservons aux personnes issues de l’Islam. Nous serons jugés là-dessus. Les Musulmans ont besoin d’avoir en face d’eux de vrais priants, des adorateurs. Il faut aussi que les Chrétiens sachent que les Musulmans sont des personnes exigeantes sur la pudeur et le respect de la vie ; Nous devons donc être à la hauteur. »… « En conclusion, n’espérez pas échapper à cette mise en présence avec les Musulmans. Diffuser Jésus-Christ est la feuille de route habituelle du Chrétien, où qu’il soit. Mais au regard des enjeux et des confrontations qui se préparent, il y a aujourd’hui une urgence particulière. Nous avons une responsabilité historique, comme Chrétiens, vis-à-vis de nos frères et sœurs éduqués dans l’Islam. Ne la fuyons pas. » – Ajoutons que le seul mouvement politique en France qui inscrit l’évangélisation des Musulmans comme un des objectifs essentiels sur son programme, est AMEN (Arrêtons le Massacre des Enfants à Naître), fondé à Paris en 2008. Vous pouvez y adhérer en versant la cotisation annuelle de 25 Euro à AMEN, BP 70114, 95210 St-Gratien, T/F 0134120268, amen-net@orange.fr , http://amen.net.org