QUELQUES NOUVELLES DE L’EGLISE: Semaine du 6 septembre 2009
publié dans flash infos le 9 septembre 2009
Rome :
Benoît XVI a rendu hommage au travail des théologiens lors de sa visite dans la ville natale de saint Bonaventure, dont le théologien Joseph Ratzinger a autrefois étudié la « théologie de l’histoire ». Le pape s’est rendu à Viterbe et à Bagnoregio dimanche dernier, après une halte de prière au sanctuaire de Notre-Dame du Chêne. Bagnoregio est la ville natale de Giovanni Fidanza, qui deviendra frère Bonaventure, dans l’Ordre de saint François d’Assise. Le pape est allé se recueillir dans la cathédrale, auprès de la relique du grand théologien, évêque et docteur de l’Eglise (1218-1274), et même appelé le « Doctor Seraphicus ». « En cette année sacerdotale, je voudrais inviter spécialement les prêtres à se mettre à l’école de ce grand docteur de l’Eglise pour en approfondir l’enseignement de sagesse enracinée dans le Christ. En évoquant ce grand chercheur et amoureux du savoir, je voudrais, en outre, exprimer mes encouragements et mon estime pour le service que les théologiens, dans la communauté ecclésiale, sont appelés à rendre à cette foi que cherche l’intellect, cette foi qui est amie de l’intelligence et qui devient une nouvelle vie selon le projet de Dieu. », a ajouté le pape qui voit en saint Bonaventure un « messager d’espérance » qui affirme : « Espérer c’est vouloir. Qui espère doit lever la tête et tourner ses pensées vers le haut, vers la hauteur de notre existence, c’est-à-dire vers Dieu ». Benoît XVI a souligné à ce propos la nécessité d’une « ferme espérance » pour « nous donner la certitude d’atteindre un grand objectif et justifier la fatigue du chemin […] Seule cette grande espérance-certitude nous assure qu’en dépit des échecs de la vie personnelle et des contradictions de l’histoire dans son ensemble, nous sommes toujours gardés par le « pouvoir indestructible de l’amour ». Alors, lorsque nous sommes soulevés par une telle espérance, nous ne risquons pas de jamais perdre le courage de contribuer – comme les saints l’ont fait – au salut de l’humanité, en ouvrant nous-mêmes et le monde à la venue de Dieu, de la vérité de l’amour et de la lumière ». Le pape a également exprimé ce vœu : « Que saint Bonaventure nous aide à déployer les ailes de l’espérance qui nous pousse à être, comme lui, des chercheurs infatigables de Dieu, chantres de la beauté de la création et témoins de cet amour et de cette beauté qui anime tout ! ».
France : 8 septembre : Nativité de Notre-Dame.
Notre Dame du Saint-Cordon sauve Valenciennes de la peste.
En l’an 1008, la maladie aussi contagieuse et soudaine qu’impitoyable, ravagea la ville de Valenciennes, y faisant en peu de jours plus de huit mille victimes. L’épouvante régnait. Menacés d’une destruction totale tant était violent le fléau de la peste, les Valenciennois tournèrent leurs
regards vers le ciel, appelant au secours de leur immense détresse la Très Sainte Vierge Marie, dont la dévotion fut toujours en grand honneur dans la cité. Un pieux ermite nommé Bertholin vivait près d’un oratoire dédié à Marie, au lieu dit Fontenelles. Compatissant aux maux qui accablaient ses compatriotes, il suppliait la Sainte Mère de Dieu de les secourir. Aux derniers jours d’août, la Mère de Dieu lui apparut et lui dit : « Va, va trouver mon peuple de Valenciennes ; annonce-lui que j’ai désarmé le bras de mon fils, la nuit qui précédera la fête de ma Nativité, mon peuple saura que j’ai entendu ses cris de détresse. Que mes serviteurs se rendent sur les remparts de la ville, ils y verront des merveilles ». Réunis peu après sur les murailles, les quinze mille spectateurs virent tout à coup les ténèbres se dissiper, la nuit se changer en jour radieux, tandis qu’apparaissait à leurs regards émus une reine majestueuse, ravissante de beauté, entouré d’un nombreux cortège d’anges, semblant venir de la chaumière de l’ermite et stationnant au dessus de la chapelle du Neuf Bourg dédiée à la Mère de Dieu par Charlemagne. Elle tenait en mains une pelote de cordon écarlate. Au signal de leur glorieuse souveraine, un ange saisit respectueusement le bout du «Céleste filet», d’un vol rapide, il entoura la ville et sa banlieue, laissant tomber derrière lui le précieux cordon. Le circuit terminé, la vision s’évanouit ; à l’instant même, la contagion cessa et ceux qui étaient atteints furent guéris ».
Sources : Famille Chrétienne, Zenit, Apic, I. Media, AFP, Evangile de la Vie