« La Martinique dit non »
publié dans flash infos le 1 octobre 2012
Raymond Occolier, maire du Vauclin, en Martinique, est une grande figure
du PS local. Dans l’île, il a pris la tête de la fronde contre le «mariage»
homosexuel. Au nom de la gauche et de sa foi chrétienne.
C’est à lire!
Comment réagissent les maires martiniquais au projet de «mariage»
homosexuel? La plupart des maires affirment qu’il sera impossible de
célébrer ces mariages chez eux. Le journal France Antilles du 22 septembre a interrogé tous les élus. Résultat: 20 sur 34 déclarent qu’ils refuseront de marier des couples homosexuels! Et les 14 autres précisent qu’ils demanderont à d’autres officiers d’état civil de le faire à leur place…
Être à gauche et contre le «mariage» homosexuel, c’est donc possible?
Évidemment! La Martinique est majoritairement à gauche. Certains sont dans la majorité présidentielle, d’autres avec le Front de gauche, comme Bruno Nestor Azérot, député-maire de Sainte- Marie, qui est «fondamentalement contre» ce projet de loi.
D’où vient cette opposition?
Les gens n’avaient pas bien lu le programme de François Hollande! Les
Martiniquais ont d’abord voté contre Sarkozy. Certains étaient certes
conscients du projet de «mariage» homosexuel, mais ils s’imaginaient que
cela ne passerait jamais dans l’opinion, tout comme le vote des étrangers.
Cela n’explique pas la récente fronde des maires de Martinique… Il y a un paradoxe chez nous. Lors du dernier référendum local, on nous a
demandé de choisir: être traités comme les autres départements, ou bénéficier de l’autonomie. Nous avons choisi d’être «comme les autres». Mais on ne peut pas gommer l’Histoire, ni l’influence de la foi chrétienne en Martinique. Les Martiniquais sont majoritairement chrétiens, même si tous ne sont pas pratiquants. Pour nous, le mariage est l’union d’un homme et d’une femme. On ne peut pas demander à des chrétiens d’accepter le mariage entre deux hommes ou deux femmes!
Cette opposition ne va-t-elle pas finir par vous attirer les foudres de la métropole?
Non. Même si la loi est votée, la majorité des maires refuseront de célébrer des «mariages» homosexuels. Tout simplement. Les couples de même sexe ne viendront pas nous voir.
Le PS peut exiger une discipline commune…
J’ai déjà été convoqué par le PS en 2004 à cause de mon opposition au «
mariage » homosexuel. J’ai expliqué que j’étais déjà venu à l’époque de François Mitterrand. II y avait alors plusieurs courants, dont celui des chrétiens de gauche autour de Jacques Delors. Je ne voulais pas me renier.
J’ai donc expliqué: «Si vous êtes gênés, je peux me retirer». Ils m’ont dit: «Non, non… Mais cela la fiche mal que tu dises tout ça en public». J’ai subi beaucoup de pressions. Par exemple, beaucoup de lobbies avaient tout fait
pour empêcher la visite de Ségolène Royal dans ma ville en 2007, en me taxant d’homophobie. Elle est finalement venue.
La pression n’est-elle pas encore plus forteaujourd’hui?
Non. La pression est retombée. Car les Renseignements généraux savent que l’immense majorité de la population est derrière nous. De toute façon, le «mariage homosexuel », je ne le ferai pas. Je ne redoute pas les sanctions. C’est le chrétien qui parle pas uniquement le citoyen. Je ne peux pas faire quelque chose que Dieu réprouve. C’est ma conscience qui hurle ! Le gouvernement pourra mettre la pression, je ne céderai pas.
• Propos recueillis par S. Pruvot Dans Famille
Chrétienne n°1811
50 ANS APRÈS
VATICAN II
Basile Valuet, moine «Pourquoi mon monastère
s’est finalement converti à la vision de Vatican Il»
Basile Valuet, de l’abbaye bénédictinedu Barroux (84), qui a rompu avec les lefebvristes, sur la question de la liberté
religieuse.
Mon mona s t è r e , avant 1988, suivait les
positions de Mgr Marcel Lefebvre. Celui-ci
rejetait la déclaration Dignitatis humanae sur
la liberté religieuse, où il croyait que l’Église,
se reniant, reconnaissait la liberté de
conscience que les papes Grégoire XVI et Pie
IX avaient condamnée un siècle plus tôt. À
partir de 1986, notre fondateur, dom Gérard
Calvet, m’a demandé de creuser le sujet. J’en
ai tiré la conviction qu’il n’y avait pas de
contradiction entre Vatican II et ce qu’avaient
dit les papes au XIXe siècle, pour la bonne
raison que le concept de liberté religieuse
avait changé, et qu’on ne parlait plus de la
même chose.
Au XIXe siècle, Grégoire XVI et Pie IX condamnaient une liberté
civile au sens d’une licence donnée par l’État à chacun de pratiquer
la religion qu’il voulait ou aucune, selon le choix capricieux d’une
conscience sans loi. Derrière cette liberté-là se profilait un rejet
violent de la religion, une vision de l’homme qui ne doit rien à Dieu,
alors qu’on se trouvait encore, en Europe, en régime de chrétienté. En
1965, nous sommes dans un tout autre contexte: l’Église opère dans
un univers mondialisé où la pluralité de fait des confessions et des
religions est devenue incontournable. La liberté religieuse de Vatican
II est le droit pour toute personne de ne pas être empêchée, par la
force, d’agir selon sa
conscience en matière
religieuse. Vatican II
sanctuarise pour chacun un
espace de liberté propre, où
les autres le laissent en paix
pour chercher la vérité, même
s’il peut se tromper.
Pour autant, cette liberté
n’est aucunement un « droit à
l’erreur », comme le pensait
Mgr Lefebvre, car Vatican II
maintient l’obligation pour tous
d’adhérer à la vraie religion, et
même de se défendre de
l’erreur, y compris légalement,
si l’erreur met en péril l’ordre
public juste. Mgr Lefebvre n’a
pas su voir la portée de ces
distinctions. C’est pour cette
raison, entre autres, que nous
n’avons pas pu le suivre après
les sacres épiscopaux de 1988.
» •
INTERVIEW JEAN MERCIER LA Vie N°895
Connaissez-vous les Chantiers-Éducation ?
Les Chantiers-Éducation sont un lieu d’écoute, d’échange et de partage entre parents sur les
questions d’éducation.
Concrètement, une dizaine de mères de famille ayant un ou plusieurs enfants entre 0 et 20
ans, se rencontrent 2h par mois autour d’un thème qu’elles ont choisi. Le but des chantiers
est de soutenir les parents dans leurs responsabilités éducatives. Plutôt que des lieux
d’apprentissage, ce sont des «chantiers» où l’on construit ensemble.
Renseignements : Marie-Laure de Beaurepaire 01 34 97 54 09
genda du 30 septembre au 7 octobre
MESSES & OFFICES
SAMEDIS DIMANCHES
Samedi 29/09 18h30 Mousseaux
Samedi 06/10 18h30 Lommoye
09h30 à Rosny
11h00 à Bonnières
Vêpres à Blaru à 16h
EN SEMAINE
à Bonnières
mercredis et jeudis* : 19h00
mardis**, vendredis et samedis : 09h00
*suivie de l’adoration jusqu’à 20h30 et confessions
**sauf le 2 octobre à 11h au Cercle des Aînés
à Rosny 18h30
du lundi au vendredi :
et vendredi 5 et 19/10 :
Messe à l’APARC à 17h00
CALENDRIER :
Je 04 St François d’Assise (bl)
V 05 1er vendredi du mois (bl)
S 06 De la Ste Vierge (bl)
Tous les samedis : permanence
d’accueil à Bonnières de 9h30
à 11h00
CATECHISME :
Réunion de parents CM1
– mardi 2 octobre à 20h30 à Rosny
Réunion de parents CM1
– mercredi 3 octobre à 20h30 à Bonnières
Rencontre avec le Vicaire Épiscopal pour les
Confirmands
– vendredi 5 octobre à 18h30 à Ste Anne de Gassicourt
Initiation à la Messe CM1 à Rosny
– dimanche 7 octobre
VIE DE LA PAROISSE :
Réunion de catéchuménat
– vendredi 28 septembre à 20h30 à Bonnières
1ère rencontre : la porte de la foi
– dimanche 30 septembre à Blaru 16h30
Réunion MCR à Bonnières
– mardi 2 octobre à 14h15
1er Vendredi du mois
– 5 octobre : messe à 9h suivie de l’Adoration
Le catéchuménat ?
Vous connaissez ?
C’est le temps proposé, dans
l’Église catholique aux adultes
– qui désirent devenir
chrétien en se préparant à recevoir
les « sacrements de l’initiation
chrétienne » : le baptême, la
confirmation et l’eucharistie
– ou tout simplement qui
veulent redécouvrir et approfondir
leur foi
L’entrée en catéchuménat suppose que
la personne concernée prenne
l’initiative d’une demande. Ce stade
n’est pas toujours facile à franchir, car
dans la vie moderne beaucoup de gens
sont en quête de sens pour leur vie et
se posent des questions sur la foi
chrétienne, sans pour autant oser
franchir la porte d’une église pour
exprimer leurs attentes et leurs
interrogations.
Alors, osons !
Semaine Thérésienne 2012
A l’occasion de sa 7ème édition, à la veille de l’Année de la Foi, la Semaine
Thérésienne des Apprentis d’Auteuil invite à entrer avec sainte Thérèse dans le
défi de la nouvelle évangélisation.
Voici le programme du 1er octobre au sanctuaire Ste Thérèse, 40, rue Jean de la
Fontaine – 75016 Paris
12h15 Messe solennelle présidée par Mgr de Moulins-Beaufort
15h Chapelet
16h Conférence par le P. Daniel-Ange
18h30 Messe solennelle de clôture
Formation pour tous proposée par le
diocèse de Versailles
A l’écoute de Ste Thérèse de Lisieux
OBJECTIF :
A partir de ses écrits, en lien avec son vécu, il s’agit de découvrir son parcours de
baptisée, de carmélite, au cœur de sa vie quotidienne, en vue de comprendre à quel
point tous les disciples du Christ sont concernés.
Le Décret synodal 1, soucieux de la qualité de l’évangélisation peut être servi par
cette formation.
FORMATEURS : Françoise Fayand, Père Claude Touraille
COÛT : 20 € par personne/35 € par couple
LIEUX :
Quatre lundis de 20h30 à 22h30 : 8 et 15 octobre, 12 et 19 novembre
au Centre Ozanam 24 rue Mal Joffre à Versailles.
Les quatre soirées forment un tout.
CONTACT : Père Claude Touraille 01 39 51 24 61 / 06 88 89 96 75