le gouverneur de l’Illinois approuve le “mariage” homosexuel en citant Pape François
publié dans flash infos le 13 novembre 2013
États-Unis : gouverneur approuve le “mariage” homosexuel en citant Pape François
L’Illinois est le quinzième État américain à avoir légalisé le mariage entre personnes du même sexe. Ainsi se poursuit à rythme rapide l’homosexualisation des États-Unis soutenue et promue par le président Barack Obama et approuvée, le 26 juin dernier, par la déclaration d’inconstitutionnalité du Defense of Marriage Act (Doma) par la Cour suprême américaine.
Avec 61 voix pour et 54 contre, la Chambre de l’Illinois a en effet approuvé la loi qui, après la signature du gouverneur Pat Quinn, autorisera, à partir de juin 2014, le pseudo-mariage homosexuel. Après Maryland, Maine, État de Washington, Delaware, Rhode Island et Minnesota, une nouvelle victoire donc pour les défenseurs des droits des homosexuels. Et ceci après que la Cour Suprême, au mois de juin, avait supprimé l’interdiction des mariages gay en Californie, ce que l’on attend d’un moment à l’autre aussi pour le New Jersey. Il y a seulement une semaine, le Sénat fédéral aussi avait fait un ultérieur pas en avant, défini ‘historique’: il a décidé que l’on votera sur le Employment Non Discrimination Act (Enda), la loi qui interdit toute discrimination fondée sur l’orientation sexuelle dans les lieux de travail.
Le président américain Barack Obama, depuis longtemps ouvertement et officiellement en faveur des droits homosexuels, célèbre l’évènement en déclarant que « notre voyage en tant que nation n’est pas complet tant que nos frères et sœurs homosexuels ne seront pas traités comme les autres par la loi. Les gays et les lesbiennes d’Amérique doivent être traités de façon juste et équitable ». Obama a ajouté aussi enthousiaste que lui et sa femme Michelle sont « heureux pour tous les couples de l’Illinois qui voient reconnaître juridiquement leur amour, ainsi que l’est le nôtre, et pour leurs amis et leurs familles qui ne voulaient rien de plus que de voir leurs proches traités équitablement et de manière égale devant la loi ».
Le “Chicago Tribune” met en lumière un aspect particulier de l’histoire, soulignant que, dans l’Illinois, les militants gays ont trouvé un allié inhabituel dans le Pape, se référant à sa désormais célèbre phrase lors du vol de retour de la Journée mondiale de la Jeunesse à Rio de Janeiro, lorsqu’il affirma : « si une personne est gay et cherche Dieu en bonne foi, qui suis-je pour juger ? ». Selon le journal de Chicago ces mots ont conduit plusieurs législateurs catholiques à un « examen de conscience », y compris la démocrate Linda Chapa LaVia et le président de la Chambre, Michael Madigan. Ce dernier a souligné que les commentaires du Pape sur l’homosexualité ont assuré entre 5 et 10 votes, décisifs pour le passage de la loi.
En commentant la nouvelle, le site canadien “LifeNews.com” reporte une déclaration de Linda Chapa LaVia qui justifie son vote en faveur du mariage homosexuel en disant : « en tant que catholique disciple de Jésus et du pape, pape François, il est clair pour moi que notre doctrine religieuse catholique a en son centre l’amour, la compassion et la justice pour tous les personnes ». Pour sa part Madigan, sans nommer directement le Pape, a cependant fait clairement référence à ses observations en déclarant : « Pour ceux qui se trouvent à être gays et qui vivent leur relation dans un cadre harmonieux et productif, mais illégal, qui suis-je pour juger qu’ils devraient rester illégaux ? ».
De telles déclarations sont la preuve, d’une part, de l’impact et des conséquences néfastes que peuvent avoir sur l’opinion publique certaines phrases manipulées à volonté par la presse ; d’autre part, elles confirment la superficialité de certains hommes politiques, soi-disant catholiques qui, à la recherche du consensus, essayent de concilier l’inconciliable : la doctrine catholique et l’homosexualisme.
La position traditionnelle de l’Église catholique sur cette question a entre autre été réaffirmée par l’archevêque de Chicago, le cardinal Francis George qui, après le vote de l’Illinois, a pointé du doigt ce qu’il appelle « une très mauvaise loi ». Pape François, pour sa part, dans sa première encyclique Lumen Fidei, publié en Juillet 2013, a fermement réaffirmé la doctrine de l’Eglise qui définit le mariage comme l’union d’un homme et d’une femme. En 2009, comme archevêque de Buenos Aires, le futur pape avait également mis en garde contre le mariage homosexuel en le représentant comme « une machination du père du mensonge qui cherche à embrouiller et tromper les enfants de Dieu, (…) une prétention destructrice contre le plan de Dieu ». (Lupo Glori) (Source: Correspondance européenne)