La communion dans la main?
publié dans nouvelles de chrétienté le 14 septembre 2017
Mgr Aguer, évêque de La Plata en Argentine, a publié un décret sur la discipline du mode de réception de l’eucharistie
Il ne s’agit pas, comme dans certains diocèses du Kazakhstan ou d’Amérique du Sud, de rendre obligatoire la communion à genoux et sur les lèvres, puisque le décret affirme que les fidèles peuvent recevoir l’hostie debout ou à genoux, sur la langue ou dans la main. A condition que cela se fasse avec une « profonde vénération ».
Mais c’est un premier pas pour empêcher les abus constatés du fait de « l’idéologie progressiste », comme le dit le texte : ainsi le décret, ayant rappelé qu’on ne peut s’approcher de la communion en état de péché grave, refuse explicitement que l’on se « serve » de la « très Sainte Eucharistie ».
L’article 3 du décret précise : « J’interdis expressément que l’on impose aux enfants à partir de leur première communion de recevoir le Corps du Seigneur dans la main. Il faut les instruire, selon l’esprit de l’Eglise et non à partir de la préférence personnelle de celui qui les prépare, à propos des possibilités évoquées ci-dessus, de telle sorte qu’ils puissent choisir librement. » Le suivant interdit « l’arbitraire qui consiste à les inviter à prendre eux-mêmes l’Hostie et de la mouiller dans le calice qui contient le précieux sang du Christ ». « C’est un abus intolérable », affirme Mgr Hector Aguer.
Celui-ci précise que les « erreurs à la racine des pratiques condamnées conduisent à la confusion par rapport à la doctrine catholique sur la présence réelle de Notre Seigneur dans l’Eucharistie et sur le culte d’adoration et amour qui lui est dû ».
Le même décret oblige les fidèles à s’agenouiller pendant la prière eucharistique au moment de la consécration, « sauf empêchement de santé ou d’âge ».