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Entraide et Tradition

19 septembre: Apparition de Notre Dame à la Salette

publié dans regards sur le monde le 19 septembre 2017


  • le 19 septembre 1846 : apparition de Notre Dame à La Salette à Maximin Giraud (11 ans) et à Mélanie Calvat (14 ans).
(Source: le Salon Beige)

Notre Dame leur déclare:

« Les mauvais livres abonderont sur la terre, et les esprits des ténèbres répandront partout un relâchement universel pour tout ce qui regarde le service de Dieu. […] Les gouvernements civils auront tous le même dessein, qui sera d’abolir et de faire disparaître tout principe religieux, pour faire place au matérialisme, à l’athéisme, au spiritisme et à toutes sortes de vices. »

La Très Sainte Vierge, en pleurs, charge les deux enfants de communiquer «  à tout son peuple » ses plaintes concernant la sanctification du Dimanche, le respect du nom de Dieu et le précepte de l’abstinence.

Tiré de Enquête sur les apparitions de la Vierge, d’Yves Chiron (éditions Perrin-Mame, pages 180 à 187) et cité par François Maris Algoud dans Histoire de la volonté de perversion de l’intelligence et des mœurs, (éditions de Chiré page 105)

 

Le samedi 19 septembre 1846, à l’heure des premières vêpres de la fête de Notre-Dame des Douleurs, la sainte Vierge apparait à deux bergers sur la montagne de la Salette. Pendant que l’Eglise rappelle qu’Elle pleura brisée de douleurs au pied de la croix où son Fils agonisait, Elle se montre à Maximin Giraud et Mélanie Calvat. Peu avant, les enfants avaient construit un petit édifice recouvert d’une large pierre en guise de toit. Ils l’avaient décoré et recouvert de fleurs. Après une sieste, Mélanie aperçoit autour de cet édifice une lumière plus forte que le soleil, et à l’intérieur une très belle Dame encore plus brillante, assise sur la pierre, la tête entre les mains. Cette belle Dame s’est levée, sans faire écrouler la construction, a croisé ses bras en regardant les enfants et leur a dit :  »Avancez, mes enfants; n’ayez pas peur.

Je suis ici pour vous annoncer une grande nouvelle  ». Les enfants se placent tout près d’Elle. Ils voient le crucifix suspendu à son coup dont la croix porte, côté droit une tenaille, et un marteau côté opposé. La Dame recommence à parler et alors des larmes se mettent à couler, inondant son visage pendant toute le temps que dure l’apparition. Après un rappel de son rôle dans le ciel, ses propos se dérouleront suivant trois thèmes : d’abord des reproches, ensuite des menaces et des promesses, puis des secrets.

 »Si mon peuple ne veut pas se soumettre, je suis forcé de laisser aller le bras de mon Fils. Il est si lourd et si pesant que je ne puis plus le retenir. Depuis le temps que je souffre pour vous autres ! …Si je veux que mon Fils ne vous abandonne pas, je suis chargé de le prier sans cesse pour vous qui n’en faites point cas ; …… »Les reproches porteront principalement sur le repos dominical  » Je vous ai donné six jours pour travailler ; je me suis réservé le septième et on ne veut pas me l’accorder…  » puis sur le respect du nom de Dieu :  »… Ceux qui conduisent les charrettes ne savent plus jurer sans y mettre le nom de mon Fils. Ce sont les deux choses qui appesantissent tant le bras de mon Fils  » Elle défendra aussi la Messe et les lois de l’Eglise incitant à la pénitence:  »… Ils ne vont à la messe que pour se moquer de la Religion. Le carême ils vont à la boucherie comme des chiens  ».

Puis viennent les menaces :  »…Les pommes de terre vont continuer à se gâter et à Noël il n’y en aura plus … le blé sera mangé par les bêtes et ce qui sera récolté tombera en poussière… les enfants en dessous de sept ans prendront un tremblement et mourront entre les mains des personnes qui les tiendront … Il y aura une grande famine, les noix deviendront mauvaises, les raisins pourriront.  » La Dame confia alors à chacun un secret. Elle continua en parlant alors aux deux bergers :  » S’ils se convertissent, les pierres et les rochers se changeront en monceau de blé, et les pommes de terre se trouveront ensemencés par les terres. »

 » Faites-vous bien votre prière, mes enfants ? » Oh, non Madame, pas beaucoup. « Ah, mes enfants, il faut bien la faire, soir et matin. Quand vous ne pourrez pas mieux faire, dites un Pater et un Ave Maria; et quand vous aurez le temps et que vous pourrez mieux faire, vous en direz davantage. »

A deux reprises, au bas du vallon en commençant à quitter les enfants, puis au moment de disparaître en regardant vers le sud-est, la belle Dame leur avait dit :  »Vous le ferez passer à tout mon peuple  » Juste avant de les quitter la Dame avait reparlé du blé gâté. Elle avait rappelé aux enfants un entretien auquel assistait Maximin entre un voisin et son père sur la terre du Coin ou se trouvait du blé gâté. En revenant à Corps, il avait donné un morceau de pain à son fils. La Dame avait rappelé à Maximin ce que son père lui avait dit à ce moment  » Tiens mon enfant, mange cette année, car je ne sais pas qui mangera l’an qui vient si le blé se gâte comme cela » Quelques jours après l’apparition, Maximin précisera à son père que la belle Dame avait parlé de lui en évoquant son propos de l’an passé. Stupéfait de constater que cet épisode de la terre du Coin ait eu un invisible témoin, puis guéri de son asthme après avoir bu le lendemain l’eau à la source qui s’était mise à couler régulièrement après l’apparition, Mr Giraud a cru à l’apparition, s’est confessé après 30 ans de vie impie, a vécu et est mort en bon chrétien.

 »Je suis votre Maman du ciel  » avait répondu la sainte Vierge aux enfants de l’Ile Bouchard le 8 décembre 1947 en reprenant leur question. Oui, Elle aime et connaît chacun de nous. Elle confirmera ce point à Fatima lorsque Lucie lui demandera où se trouvaient deux jeunes filles qu’elle connaissait et qui étaient mortes quelques mois auparavant.  » Maria das Neves  »Elle est au ciel », et Amalia  » Elle est au purgatoire jusqu’à la fin du monde  ». Cette Maman du ciel, montrera à la Salette son Fils blessé par ceux qui enfonce les clous sur la croix avec le marteau, ou consolé par ceux qui retirent les clous avec les tenailles. A Pontevedra, en apparaissant à sœur Lucie le 10 décembre 1925 Elle lui dira  » Vois, ma fille, mon Cœur entouré d’épines que les hommes ingrats m’enfoncent à chaque instant, par leurs blasphèmes et leurs ingratitudes. Toi, du moins, tâche de me consoler…….. » Notre Dame confirme ainsi la sensibilité de son Cœur Immaculé : Des hommes ingrats blessent ce Cœur Immaculé qui doit être consolée. Pour ce faire, Elle propose la dévotion des 5 premiers samedis du mois. A cette forme de prière, Elle associe la récompense la plus précieuse que l’on puisse recevoir sur terre, la promesse de son assistance à l’heure de la mort pour assurer le salut de son âme. Faut-il que ce salut soit incertain pour que Notre Dame vienne le garantir et nous préserver de l’enfer qu’elle avait montré en 1917 aux trois enfants de Fatima ! Notre salut est en effet menacé par le matérialisme athée que la Russie a répandu dans le monde. C’était un des éléments du secret confié à Mélanie  »En 1864 les démons seront lâchés sur le monde ». Il s’agissait en effet de la fondation à Londres le 28 septembre 1864 de l’Association Internationale des travailleurs qui deviendra la première internationale communiste, point de départ de la future révolution communiste en Russie.

Notre Dame de la Salette, réconciliatrice des pécheurs, priez sans cesse pour nous qui avons recours à vous.

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