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Entraide et Tradition

Le manuel du bon écolo

publié dans regards sur le monde le 21 juin 2020


Le Vatican publie son manuel du bon écolo

 

 

On devrait se réjouir de ce que Rome appelle tous les hommes à la conversion, les politiques, les financiers, les parents, les gardiens de prison, etc. tous ceux-là figurent dans l’appel publié par le Vatican dans le cadre d’un « document interdicasté-riel » (interministériel.)

 

Las ! Il s’agit d’un rappel de la « nécessité de la conversion écologique » pour une « écologie intégrale »

 

.Attention, intégrale et non pas intégriste ! Cette dernière épithète étant à user, dans un sens péjoratif, uniquement contre les défenseurs de la tradition catholique.

 

Il s’agit d’une sorte de manuel pour être un bon écolo, estampillé François.

 

Nous parlons d’un « rappel » car ce document entend célébrer le cinquième anniversaire de l’encyclique “Laudato si” et en ac-tualiser le contenu à la pâle lumière de la crise sanitaire et économique.

 

Le texte de l’encyclique, auquel se réfère le récent document, fait sien tous les postulats de l’idéologie verte dominante et principalement l’origine humaine du réchauffement climatique en prétendant qu’il y a, à cela, « un consensus scientifique très solide.»

 

Partant de là, François, affirme que « la crise écologique est une conséquence dramatique de l’activité sans contrôle de l’être hu-main.»

 

Or, la vérité est qu’il n’y a pas de consensus scientifique « très solide » sur l’origine humaine du réchauffement climatique.

 

Ce qui donne cette impression, à laquelle le pape succombe, est que les tenants d’une autre approche, pas moins compétents que leurs collègues, sont réduits à la portion congrue dans les media, quand ils ne sont pas bâillonnés et, en tout cas, les crédits de recherche, les subventions onusiennes et gouvernementales ne vont qu’à ceux qui sacrifient à l’idéologie écolo-dominante.

 

C’est, à tout le moins, une très grande imprudence de la part du pape de cautionner de l’autorité de son magistère un pré-tendu « consensus scientifique. » N’est-ce pas ce que certains ne cessent de reprocher à l’Eglise depuis l’affaire Galilée, à savoir de ne pas avoir distingué le plan scientifique du religieux ?

 

Demain, sans doute, des scientifiques que n’aveugle pas l’idéologie, reviendront sur ce que l’on présente aujourd’hui comme une évidence, telle est l’évolution de la science, de la vraie, pour laquelle les vérités scientifiques sont transitoires et éphémè-res, la théorie en vogue sur l’origine humaine du réchauffement climatique n’y fera pas exception.

 

Le résultat en sera le discrédit jeté sur l’autorité pontificale qui n’a pas besoin de cela sous François.

 

Nous aimerions que ce dernier déploie autant d’énergie et de continuité dans l’appel à la conversion des âmes et des mœurs que pour la conversion à « l’écologie intégrale. » Sauver la planète, si tant est qu’elle soit en péril, pourquoi pas ? Mais il serait bon que le pape rappelât cet avertissement du Seigneur : « Et que sert-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perd son âme ? » …même s’il sauve la planète.

 

Dans le document qui vient d’être publié, le Vatican tient à noter la contribution personnelle du pape au salut de la planète, fruit de sa conversion écologique : un nouveau système d’éclairage de la Basilique Saint-Pierre qui a permis de réduire les coûts de l’électricité de 80%. Un grand pas pour la facture de l’Etat pontifical mais un petit pas tout de même pour sauver « notre Mère la Terre »… P.R.

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