Communiqué de Renaissance Catholique: Réception de Simone Veil à l’Académie Française : une honte pour la France
publié dans flash infos le 16 mars 2010
Communiqué de Renaissance catholique
Réception de Simone Veil à l’Académie Française : une honte pour la France
Rassemblement à Paris, quai du Louvre, Jeudi 18 mars 2010 à 14h
Rassemblement quai du Louvre (M° Pont-Neuf – Louvre-Rivoli) jeudi 18 mars à 14 h
Attention ! A la demande de la Préfecture de police, le lieu de rassemblement n’est plus quai Conti mais QUAI DU LOUVRE.
Le nom de Simone Veil restera dans l’Histoire attaché à la loi qui, en France, a légalisé l‘avortement. Ce n’est pas en raison de ses qualités d’écrivain que le concert des médias a salué l’entrée sous la coupole de l’ancienne ministre de la Santé de Jacques Chirac, mais parce qu’elle serait le symbole de la libération de la femme. Rappelons les faits. La dépénalisation de l’avortement qui, au fil du temps, est devenue un droit de la femme encore plus exigeant que les fameux droits de l’Homme, a été obtenue au terme d’une formidable campagne de désinformation allant jusqu’à avancer le chiffre de 300 000 avortements annuels clandestins. Aujourd’hui, il y a 200 000 avortements chirurgicaux par an. Ce serait la première fois qu’une loi libéralisant une pratique entraînerait une diminution de cette pratique. Ce mensonge initial ouvrait la voie à la banalisation du crime.
Crime contre Dieu, seul maître de la vie et de la mort.
Crime contre la dignité de la nature humaine : le respect de la vie humaine innocente est la clé de voûte sur laquelle repose toute organisation sociale respectueuse de la vraie nature de l’homme. Cette clé abattue, tout s’effondre : ’Si une mère peut tuer son enfant, dans son propre sein, qu’est-ce qui nous empêche, à vous et à moi, de nous entre-tuer les uns les autres ?’ n’hésitait pas à dire Mère Teresa lors de la cérémonie de remise du Prix Nobel de la Paix (Oslo, 1979). C’est la raison pour laquelle nos sociétés deviennent des jungles où le plus fort écrase le plus faible. Qui dira le poids des souffrances des femmes à qui on a menti, en leur faisant croire qu’un avortement n’était pas plus grave qu’une opération de l’appendicite ? Ainsi, l’inéluctable prise en compte du syndrome post-avortement sera un des axes majeurs du développement de la médecine gynécologique des décennies à venir.
Quant à la pseudo-libération de la femme, Bernanos avait depuis longtemps observé qu’il s’agissait essentiellement de la libération de la braguette.
Crime contre la nation : depuis 35 ans, 7 millions de personnes ne sont pas nées, avortées avant leur naissance. Elles font cruellement défaut à nos caisses de retraite et pèsent négativement, par leur absence, sur ’la relance par la consommation’. Il y a inter-action réciproque entre natalité et prospérité : ce n’est pas par hasard que les ’Trente glorieuses’ correspondent au baby-boom.
Cette loi, bâtie sur le mensonge, n’entraîne dans son sillage que mort et désolation. Elle a fortement banalisé dans notre pays la culture de mort, qui ne cesse de se développer. ’Ne vivez pas dans le mensonge’ tonnait Alexandre Soljenitsyne, alors que le mensonge était le lot quotidien de ses concitoyens consentants, piégés par un conformisme de survie humain mais débilitant.
Renaissance Catholique s’associe à la manifestation de protestation qui aura lieu le jeudi 18 mars, devant l’Académie française à 14 h, quai du Louvre.
Avec les associations présentes, Renaissance Catholique s’élève solennellement contre un hommage indu qui portera atteinte à l‘honneur d’une institution au prestige jusqu’ici unanimement reconnu, fondée de plus par un Cardinal respectueux, par définition, de la loi naturelle et divine.