la prière que récitera le Saint-Père samedi
publié dans flash infos le 26 novembre 2010
Veillée pour toute vie naissante : la prière que récitera le Saint-Père samedi
Seigneur Jésus,
qui, fidèlement, visite et comble de Ta Présence
l’Eglise et l’histoire des hommes,
Toi qui, dans l’admirable Sacrement de Ton Corps et de Ton Sang
nous fais participer de la Vie divine
et nous donnes un avant-goût de la joie de la Vie éternelle,
nous T’adorons et nous Te bénissons.
Prosternés devant Toi, la source de la vie, et qui l’aime,
réellement présent et vivant au milieu de nous, nous Te supplions :
Réveille en nous le respect pour toute vie humaine naissante,
rends-nous capables de discerner dans le fruit du sein maternel
l’œuvre admirable du Créateur,
dispose nos cœurs à l’accueil généreux de tout enfant
qui vient à la vie.
Bénis les familles,
sanctifie l’union des époux,
rends fécond leur amour.
Accompagne de la lumière de ton Esprit
les choix des assemblées législatives,
pour que les peuples et les nations reconnaissent et respectent
le caractère sacré de la vie, de toute vie humaine.
Guide le travail des scientifiques et des médecins,
afin que le progrès contribue au bien intégral de la personne
et qu’aucun être ne soit supprimé ou ne souffre l’injustice.
Donne une charité créative aux administrateurs et aux financiers,
pour qu’ils sachent pressentir et promouvoir des moyens suffisants
afin que les jeunes familles puissent s’ouvrir sereinement
à la naissance de nouveaux enfants.
Console les époux qui souffrent
de l’impossibilité d’avoir des enfants
et, dans ta bonté, pourvois !
Eduque-nous tous à prendre soin des enfants orphelins ou abandonnés,
afin qu’ils puissent faire l’expérience de la chaleur de ta charité,
de la consolation de ton divin Cœur.
Avec Marie, ta Mère, la grande croyante,
dans le sein de laquelle Tu as assumé notre nature humaine,
nous attendons de Toi, notre unique et vrai Bien et Sauveur,
la force d’aimer et de servir la vie,
dans l’attente de vivre toujours en Toi,
dans la Communion de la Trinité Bienheureuse.
Benoit XVI – 27.11.2010